samedi 18 octobre 2008
Les entreprises allemandes diversement touchées par la crise
La peur du lendemain est quotidienne chez « Busgalerie » à Berlin-Schöneberg. Les multivan, véhicules de direction, camping-car, VW et Mercedes ne trouvent plus d'acheteurs depuis des mois. « Si cela continue on devra fermer boutique, dit d'un air sombre le « manager » des finances». Pessimisme aussi au « Garage Schneider », concessionnaire Nissan et spécialistes de voiture de sports de luxe, Porsche, BMW, Chevrolet. Les clients sont rares dans le bas de gamme, les ventes des coûteux cabriolets sont au plus bas.« Les Allemands sont comme ça. Ils ont peur, les médias relaient chaque jour de mauvaises nouvelles, ils gardent leurs économies dans leurs bas de laine ». La consommation de biens plus modiques ne semble pas touchée par contre. Pour le marchand de meubles de bois faits mains du voisinage, les « affaires tournent ».