jeudi 28 février 2008

Citroën, un coup de pub' qui flatte l'âme, et la lame germanique

La pub' de carla Bruni pour le nouveau modèle de la marque italienne Lancia n'avait pas échappée aux plumes de la rédaction du Spiegel, cette fois c'est la publicité de Citroën pour son nouveau modèle C5, à destination du marché britannique, qui fait la joie de l'hebdomadaire, on line. Sur fond de chevauchée des Walkyries de Wagner, elle accumule tous les poncifs habituels qui collent à l'image de l'Allemagne...Château bavarois, fine lame au regard direct qui décoiffe, en duel, la plume du chapeau de son adversaire avant de grimper dans sa Citroën. Aigle allemand stylisé, cavalière, ciel bleu, arbres enneigés, fanfare et auberge bavaroise où le héros avale trois saucisses (sans moutarde), servies par une blonde plantureuse. Ciel tourmenté, autoroute "nach Berlin", où le chevalier arrive en un clin d'oeil après avoir dépassé tous les poids lourds, et terminant son voyage en beauté devant la porte de Brandenbourg, avec sa C5, un véhicule qui a indiscutablement "quelque chose d'allemand".
Il paraît que la pub' marche en Angleterre ou l'on a toujours un faible pour les véhicules "made in Germany"...et que les poncifs font sourire le spectateur allemand, sans le vexer au contraire. "Le film est charmant et se termine finalement comme un beau compliment, du style: vous les Allemands vous êtes un peu particulier -mais vos bagnoles sont de premier cru." si vous voulez voir la bande publicitaire.

mercredi 13 février 2008

Le retour de Rütli, comment un collège sort de l'ornière

Le collège Rütli revient de loin. Il y a deux ans la rébellion des enseignants du collège faisait la une de la presse allemande. Dépassés par la violence quotidienne plusieurs d'entre eux renonçaient à faire cours. Dans un appel à l'aide adressé au ministre de l'éducation berlinois, ils suggéraient même de fermer Rütli. Le stress quotidien, était devenu insupportable.
En quelques jours, le collège envahi par les caméras devint le symbole de l'échec, de l'impasse de ces collèges élémentaires (Hauptschule) qui récupèrent les élèves jugés les moins capables au sortir du primaire, dans un quartier problème qui plus est. A Neuköln, la banlieue populaire de Berlin, les allées de HLM côtoient d'anciens bâtiments industriels, le Turc est la seconde langue officielle. Les familles sans ressources n'ont aucun espoirs de voir leurs enfants « en sortir ». Plus de 80%des élèves du collège Rütli sont d'origine immigrée, 34% d'origine arabe, 26% d'origine turc. Et aucun d'entre eux ne trouve de débouché après l'école.
En urgence, les autorités scolaires berlinoises firent appel à Helmut Hochschild, directeur d'un collège élémentaire de Reinickendorf, symbole de la réussite, pour tenter de remettre Rütli sur ses rails. Hochschild se considère à la fois comme « un éducateur, un travailleur social et un conseiller des familles ». Fin psychologue sous des airs de grande gueule, motard endurci débarquant à l'école en blouson de cuir, il sait imposer une autorité sans être autoritaire. Partisan des méthodes scandinaves, il a observé sur place « les classes ou l'on enseigne à deux professeurs, avec le soutien du psychologue et de l'aide familiale ». Son collège de Reinickendorf mélange auto-discipline, écoute et sollicitation des élèves, incitation à l'initiative et au travail d'équipe. Il dispose d'une « station d'aide d'urgence» ouverte en permanence, ou les élèves peuvent venir vider leur sac, devant un médiateur. Ils sont eux même formés à prévenir les affrontements, la violence, avec l'aide de la police locale. Les enseignants volontaires reçoivent un formation psychologique élementaire.
Après avoir fait le constat qu'une bonne part des enseignants de Rütli restait disponibles, le nouveau directeur décida donc de s'atteler à la tâche, en mettant en oeuvre le principe du « Miteinander », du travail « les uns avec les autres ». Les gêneurs dans les classes en sont exclus, temporairement ou non, jusqu'à ce qu'ils respectent ceux qui veulent apprendre et cessent de troubler les cours. "L'enseignement commence vraiment quant on règle ces problèmes". Le succès du collège de Reinickendorf repose sur l'apprentissage dés l'école de l'initiative, de la créativité et du travail en équipe, en dehors de l'enseignement classique. Plusieurs mini-sociétés, animées uniquement par les écoliers fabriquent des meubles, des vêtements, font fonctionner la cafétaria du collège, un atelier photo et un atelier ski. Ils gèrent et administrent eux même leurs minis sociétés, assurent les relations avec la clientèle, le service après vente.
La méthode a été transposée à Rütli. Après le montage d'un spectacle musical, public, pour « montrer qu'on tournait la page», les élèves ont choisi de mettre sur pied un atelier de confection, ils se sont chargés de trouver sa ligne et se sont notamment taillé une célébrité à Berlin, avec le « T-shirt Rutli ». « Les écoliers, écolières montrent ainsi ce qu'ils sont vraiment, assure une collégienne».
Ils racontent eux même l'histoire sur leur site Ruetli.biz

Un appel d'air qui a remis Rütli sur ses rails. Un redressement qui aurait été impossible sans les liens que le nouveau directeur a contribué à re-tisser avec l'environnement, le collège et le lycée voisins, les jardins d'enfants, les associations familiales, et les entrepreneur, artisans volontaires, designer ou créateurs, tous disposés à donner un coup de main, pour sortir Rütli de l'ornière. Le collège est devenu aujourd'hui un modèle à suivre. La municipalité envisage la création d'un campus, qui regrouperait les établissements scolaires voisins et permettrait les échanges, les aides réciproques le « Miteinander ».

mardi 12 février 2008

Le menu Sarrazin fait fureur!

Le ministre des finances berlinois Thilo Sarrazin a fait plusieurs erreurs de calcul en sortant sa calculette pour démontrer chiffres à l'appui qu'un chômeur indemnisé avait avec 347 euros par mois, largement de quoi manger à sa faim chaque jour. Ses "rations journalières sont d'un insolence insuportable, s'emporte Heiner Geissler", conscience morale de la CDU, qui reprend ses recettes. Petit déjeuner: 2 Brötchen, 25 gr de marmelade, 20 gr de beurre, 1 tranche de fromage, 1 pomme. Midi: 100 gr de viande hachée, 125 gr Spaghetti, 200 gr de sauce tomate. Repas du soir: 130 gr de pâté de foie, 200 gr de salade de pomme de terre. Calculé selon les normes habituelles ce régime équivaut à 1710 calories, contre 1357 et 1594 kilocalories pour les menus Sarrazin des deux jours suivant.
La polémique est facile pour Geissler, qui cite les besoins en énergie établis par la société allemande pour l'alimentation: 2400 Kilocalories pour un homme de 25 à 50 ans inactif, 3000 pour quelqu'un qui se déplace, et ""se rend à l'agence pour l'emploi par l'exemple, souligne Geissler avec humour. En 4 semaines le patient des "recettes Sarrazines" sera transformé en individu sous-alimenté conclu-t-il.
L'ancien dirigeant de la CDU torpille au passage le sénateur qui avec son traitement de "10000 euros par mois peut se payer le restau italien tous les jours et boire le soir un demi litre de vin rouge" .
Le maire de Berlin, Klaus Wowereit, a tapé sur les doigts de son ministre parlant de "calculs plutôt inutiles". Sarrazin s'est fait traiter y compris par ses collègues du gouvernement berlinois de "cynique", de "mentalité bornée au delà de toute mesure", et autres mots doux de cette espèce.
Le quotidien berlinois Berliner Morgenpost a vérifié lui le régime Sarrazin et fait deux remarques destructives. Les prix de revient par plat indiqués sont fantaisistes, à moins d'acheter les produits en quantité chez un "Discounter". Pour une famille ça peut se défendre. Mais pour un chômeur célibataire cela veut dire qu'il doit finir les paquets de six saucisses, en trois ou quatre repas, sauf à jeter les produits défraichis...Mais soit les repas variés indiqués par Sarrazin sont alors impossibles, soit les prix sont multipliés par deux ou trois...cqfd.
Le ministre berlinois peut tout de même se consoler. Des lecteurs du Morgenpost ont écrit au journal pour dire qu'ils étaient effectivement contraints de s'en sortir avec les chiffres qu'il cite, depuis des années. Des Mamies retraitées vivent avec encore moins, même. Certains citent des trucs qu'ils utilisent pour réduire encore leurs dépenses: acheter les produits qui sont en date de consommation limite ou faire les poubelles des chaïnes de distribution après la fermeture le soir pour récupérer les marchandises encore "consommables". 72% des lecteurs du Tagesspiegel consulté estiment qu'il est impossible de bien se nourrir avec les recettes du ministre des finances, contre 28% qui assurent au contraire: "c'est possible"!

samedi 9 février 2008

L'école, le niveau des élèves, la sélection, et la politique des moyens

La question de l'école, fait partie des questions clés du scrutin du 24 février prochain à Hambourg -comme ce fut la cas en Hesse. La réforme de la préparation de l'Abitur (bac), réduite de 9 à 8 ans, ne convient pas à une part importantes des parents d'élèves. Les programmes étant restés les mêmes, et le déroulement de la semaine scolaire identique, la contrainte pour les élèves est croissante. Les « meilleurs » s'y accoutument, les autres non.
Le maire de Hambourg, Ole von Beust, CDU, ne veut pas faire marche arrière et revenir aux 9 ans de scolarité. L'Allemagne applique aujourd'hui sur ce point des critères identiques à ceux de ses voisins. Il ne veut pas entendre parler non plus de la prolongation de la semaine scolaire au samedi, pour alléger les rythmes. Il est hors de question de mettre en cause le « sacro-saint », week-end allemand.
Mais si la préparation du bac s'est mise à la norme européenne, le système scolaire allemand reste lui particulier, et très sélectif. L'orientation des élèves dés la fin de du primaire -Grundschule- à l'âge de 9, 10, est jugée prématurée par nombre de pédagogues. La répartition des élèves les moins doués dans les Hauptschule (collège élementaire), des « moyens » dans les Realschule (enseignement général, puis formation), et de l »élite » dans les Gymnasium (lycée préparant le bac), est réputée être la sélection sociale la plus radicale qui existe en Europe. Ses critiques soulignent qu'elle n'assure pas un enseignement de qualité supérieur aux systèmes basés sur l'école commune -au moins jusqu'à 16 ans.
Quant aux spécialistes allemands ils sont eux même divisés.
*Dieter Lenzen, président de l'université libre de Berlin, milite pour un enseignement à deux niveaux dans la capitale. Les Gymnasium resteraient en place, les Hauptschule et les Realschule, étant réunie dans des collèges uniques, les Gemeinsschaftschule -il existe également à Berlin des Oberschule, qui concentrent en un seul établissement les trois niveaux scolaires, Haupt, RealSchule et Gymnasium.
Selon Dieter Lenz, nombre d'écoliers sont mal aiguillés à la sortie de la Grundschule, du primaire, parce que les enseignants n'ont pas la formation pédagogique nécessaires pour discerner leur capacité. 25% des élèves envoyés dans les Hauptschule auraient les capacités nécessaires pour fréquenter la Realschule, 3% le Gymnasium.
Le modèle finlandais du collège unique -pour les trois niveaux- qui fait référence dans le classement international de l'OCDE (Pisa) est inapplicable selon lui à Berlin: « en Finlande les conditions sont bien meilleures, il y a par exemple trois professeurs par classe ». Une remarque intéressante qui souligne que le niveau des élèves n'est pas le discriminant, que ce sont les moyens qui font la différence dans l'enseignement.
*Son collègue de l'université technique, Ulf Preuss-Lausitz, le contredit. Partisan de la généralisation des collèges uniques, il souligne qu'ils sont les seuls à offrir la possibilité de remettre en cause le lien entre l'origine sociale et le succès scolaire.

lundi 4 février 2008

Dernier appel pour Berlin-Tempelof

Construit sous le troisième Reich, Berlin-Tempelhof impressionne toujours le visiteur avec sa façade étirée, ses fenêtres allongées, ses blocs de pierre massifs, et ses aîles légèrement courbées. Un bâtiment hors du commun qui s'étend sur plus d'un kilomêtre! Le voyageur pénètre dans un hall d'accueil démesuré, quadrilatère élancé au plafond sidéral, porté par d'imposants piliers rectangulaires. Les fauteuils rouges kitch du café-restaurant, côtoient les comptoirs déserts. Rares sont les compagnies aériennes encore actives. Vers 15 heures, l'après midi, on compte une vingtaine de passagers, attendant leur embarquement pour Mannheim, Friedrichshafen, ou Bruxelles. Les trois liaisons qui restent.
Tempelhof se meurt, mais reste un morceau de la mémoire berlinoise. Sir Norman Foster, l' architecte britannique qui a réhabilité le Reichstag en le coiffant de sa coupole de verre, va jusqu'à dire que: « Tempelhof est la mère de tous les aéroports »!


Tempelhof avec flash back jusqu'à Goebbels, Hitler, et "the Passenger", d'Iggy Pop.

L'initiative pour la sauvegarde du trafic aérien à Tempelhof ne veut pas le voir cesser ses activités pour toujours le 31 octobre prochain, comme l'a décidé le Sénat « rouge-rouge », SPD-La Gauche, qui gouverne la ville. Les 170000 signataires qu'elle a rassemblées représentent 5% de l'électorat berlinois. C'est peu et beaucoup à la fois. Dans sa « boutique de l'aviateur », ou les maquettes des appareils les plus divers côtoient émetteurs, radios, livres, photos et gadget, Wolfgang Witzke, cheveux et moustache blanche, espère encore. « Fermer Tempelhof, serait une catastrophe économique », selon lui. Berlin va certes se doter d'un aéroport international à sa mesure, à Berlin Schönefeld. Il devrait ouvrir en 2012. " Mais Tempelhof doit rester en service pour les avions d'affaires. Un besoin que ne remplira pas Schönefeld".
Autour de l'aéroport fiché en plein centre de Berlin, c'est peu à peu le désert. Les cafés-buvettes, les magasins de souvenirs, ferment les uns après les autres. La municipalité berlinoise "organise la fin de Tempelhof, incite les compagnies aériennes à déménager, refuse de louer les bâtiments vides de l'aéroport qui reste l'un des plus grand immeubles de bureaux du monde, avec 1,2 kms de long". Il n'y a qu'à Berlin qu'on peut imaginer une telle mobilisation pour maintenir un aéroport au centre ville, commente Jutta Kramm, du quotidien Berliner Zeitung. Mais Berlin « c'était la capitale de la guerre froide. On devait être pour ou contre l'Amérique, ou pour ou contre le socialisme et le parti. » A l'est, beaucoup ne supportent toujours pas la démolition du Palais de la République, le symbole de leurs heures joyeuses dans l'ex RDA. A l'ouest, Tempelhof est le symbole du pont aérien qui sauva la ville du blocus, décrété par les Russes en 1948.


le chanteur "country", Gunter Gabriel en a même fait une chanson: bas les pattes devant Tempelfof


La votation à la suisse qui devrait avoir lieu en avril ou en mai, une première à Berlin, sera enflammée. Mais elle risque de n'avoir aucune conséquence, à la différence des consultations organisées régulièrement dans la confédération helvétique. Le plan de mise hors service de l'aéroport fin octobre décidé par la municipalité, a été validé par les tribunaux. Juridiquement, une nouvelle consultation des électeurs n'y peut rien.
Et le maire de Berlin Wowereit (SPD) n'a pas l'intention semble-t-il de revenir sur sa décision. « Une vrai dictature, assène Wolfgang Witzke ». La mobilisation pour Tempelhof est du coup une aubaine pour l'opposition démocrate-chrétienne, emmenée par Friedbert Pflügger qui en a fait un cheval de bataille. Au sein du SPD, des voix critiquent le choix de Klaus Wowereit et s'étonnent qu'il n'ai pas senti, en vrai berlinois, qu'il était en train de heurter l'âme -ouest-berlinoise.


clip de la CDU et de "super Pfüger" pour sauver Tempelhof

michel-verrier.com
prix franco-allemand du journalisme 2011, catégorie internet.

Spectacles, musiques, loisirs à Berlin

Tout ce qu'il faut savoir dans:

*Tip Berlin
*Zitty on line



Bloc Note


Histoires
en photos

Le pont Admiral, "Admiralbrücke", à Berlin Kreuzberg, le pied pour les piétons, les fleinards, la musique, les rencontres

Une super 2 cv découverte à Hambourg -la DS 19 a aussi ses adeptes, et la Renault R4 fut également une voiture-culte en 68 face à la Coccinelle, raconte die Zeit

L'ours, symbole de Berlin, vu par les sculpteurs de la planète, exposition sur les trottoirs de la ville

Einstein, un ours du souvenir, "on ne peut pas faire la paix par la force mais par la négociation".

Campagne électorale à Berlin Kreuzberg,
décolleté de Vera Lengsfeld (CDU) avec Angela: "nous avons plus à vous offrir"

Cliché moins connu: Halina Wawziniak, "die Linke", réplique qu"elle a c'qu'il faut dans le pantalon pour siéger au Bundestag"

Médecins et étudiants en colère devant la porte de Brandenbourg

Vestige du mur le long de l'exposition "Topographie des Terrors"

Le baiser "fraternel" Honnecker-Brejnev de Dimitri Vrubel re-peint sur les restes du mur de berlin

Bateau(petit) à Hambourg

Potsdam, "sans-souci", le palais du jardin de Frederic le grand ou Voltaire pris pension.

Le parc du château

L'homme sur l'eau (statue), Hambourg

Un "Beluga" avale un fuselage Airbus à Hambourg, pour l'emmener à Toulouse.

Manifestants anti-nucléaire sur les chars russes du monument du souvenir. Berlin 2009

Sortie du quart d'après midi, Volkswagen Wolfsburg.

Carrelage

Jardin à Remlingen, à deux pas du site de stockage des déchets nucléaires d'Asse II

Gendarmermarktplatz, Berlin, la plus belle place

Mur reconstitué et (fausses) croix pour ses victimes, checkpoint charlie






Par Michel Verrier journaliste à Berlin
en savoir plus

Les bons billets
à lire:

Berlin-Prenzlauer-Berg 2010, un premier mai anti-nazi (en photos) hué par les habitants du quartier,
le défilé des néos-nazis n'a pas pu finir son parcours
.


der, die, das, la journal, le voiture, la soleil et le lune.
Petites réflexions sur les traductions impossibles



Existe-t-il un racisme anti-allemand dans les collèges ou les jeunes immigrés sont la majorité?
Un "choc des cultures" contesté.



Hambourg, l'éclairant échec d'une réforme scolaire. La majorité des parents cautionne la "sélection précoce" des écoliers


L'Euro, comment Merkel est prise entre deux feux.
Les orthodoxes lui reprochent ses compromis à Bruxelles, les européens convaincus ses diktats


Lidl, salaire minimum et société à deux vitesses.
Précarité, dumping salarial, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne.


Stuttgart en révolte contre la "gare du 21 ème siècle".
Une mobilisation qui a coûté à la CDU un Land qu'elle gouvernait depuis 58 ans.


Les morts de Duisbourg ont tué la "Love Parade".
Née à Berlin avec la chute du mur elle avait redonné à l'Allemagne l'image de la jeunesse


Oskar Lafontaine, politique et religion en Allemagne.
Les super-marchés ne peuvent pas remplacer les églises.


L'Allemagne n'attire plus les immigrés.
Des jeunes turcs nés en Allemagne retournent "au pays".


Thilo Sarrazin est-il un imposteur?
Une équipe d'universitaires démonte son usage des statistiques



"L'Allemagne se liquide elle même", selon Thilo Sarrazin, record des ventes en librairie
Le livre-choc critique le poids de l'immigration



La CDU n'aura pas gouverné la Rhénanie du nord plus de cinq ans.
Elle l'avait conquise en 2005 au SPD



Le bombardement de Kunduz par la Bundeswehr en Afghanistan, poursuit le gouvernement.
Propositions d'indemnisation des victimes


Berlin les ours, les oursons, les sangliers, les Guerilla gardener.
Et les lapins dans les coins verts


Les infiltrations minent le site de stockage nucléaire d'Asse.
La mine de sel modèle est un désastre.


Les juges favorables à la notation des prof's par les élèves.
En défense du droit à la liberté d'expression



BMW et la Bavières espèrent sortir renforcés de la crise.
Après une année de creux dans les commandes.


Berlin ,les cafés fumeurs contre l'interdiction de fumer.
Comment tourner la loi anti-tabac!


Winnenden, rien ne sera plus comme avant.
Tim K. a tué neuf élèves, 3 professeurs, dans son collège


Porsche, VW, bras de fer familial.
VW rachète Porsche qui voulait acheter VW.


Les déserteurs du III Reich réhabilités.
Il a fallu 65 ans pour briser le tabou


Margot Käßman, présidente de l'église protestante.
Une femme pour la première fois à la tête de l'église réformée


L'Élysée se prend les pieds dans l'hymne allemand.
Et le confond avec le "Deutschland über alles" des nazis


retraite paisible à Stuttgart pour Martin Sandberger, criminel nazi.
Condamné à mort à Nüremberg, ses relations familiales faciliteront sa libération


Anne Frank retrouve sa famille.
Un livre écrit par son cousin Buddy Elias fait revivre sa jeunesse au milieu des siens


La politique familiale ne décolle pas.
Peut-elle donner l'envie de faire des enfants?