"Lieber tot als rot" (die Tageszeitung), plutôt mort que rouge
Par Michel Verrier, jeudi 1 octobre 2009 à 11:19 :: partis :: permalien #129
Après des heures de débats tendus, la direction du parti social démocrate de Thuringe (dans l'ex RDA) a choisi par 18 voix contre 6, de s'allier avec la CDU plutôt qu'avec les Verts et le parti la Gauche pour gouverner le Land, à la suite des élections du 30 août dernier.
Le ministre président démocrate-chrétien de Thuringe, Dieter Althaus, avait enregistré alors une défaite sévère avec 32% des suffrages, enregistrant une chute de 12 points par rapport aux élections de 2004, et perdant sa majorité absolue. La Gauche arrivait en seconde position avec 27,4% des suffrages exprimées, suivie par le SPD, 18,5%. L'un et l'autre avaient mené campagne pour en finir avec le « système Althaus ». Celui-ci démissionnait finalement au lendemain du scrutin.
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Le ministre président démocrate-chrétien de Thuringe, Dieter Althaus, avait enregistré alors une défaite sévère avec 32% des suffrages, enregistrant une chute de 12 points par rapport aux élections de 2004, et perdant sa majorité absolue. La Gauche arrivait en seconde position avec 27,4% des suffrages exprimées, suivie par le SPD, 18,5%. L'un et l'autre avaient mené campagne pour en finir avec le « système Althaus ». Celui-ci démissionnait finalement au lendemain du scrutin.
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La pression de la base social-démocrate en faveur d'une alliance rouge-rouge-verte (SPD, la Gauche, les Verts) pour gouverner la Thuringe n'avait cessé de s'exprimer depuis. Renforcée encore par la débâcle enregistrée par les sociaux démocrates le 27 septembre, lors des élections fédérales, face à la CDU d'Angela Merkel. Andreas Bausewein (SPD), le maire d'Erfurt, la capitale du Land, avait mis en particulier son parti en garde contre le choix fatal d'une « grande coalition ».
« Je sais que notre décision ne fera pas plaisir à tous les membres du SPD », reconnaissait mercredi soir Christoph Matschie, le chef des sociaux-démocrates de Thuringe. « Rouge-noir (CDU-SPD), c'est notre mort »: proclamait en effet une banderole des jeunes socialistes qui l'accueillaient à la sortie de la réunion de la présidence du parti.
La négociation d'un accord rouge-rouge-vert (SPD, la Gauche, les Verts), entamée par les trois partis au lendemain du scrutin, buttait avant tout sur des questions de personnes. Christoph Matschie s'était engagé en effet au cours de sa campagne, à « ne jamais élire » un ministre président du Land, membre de « la Gauche ». Une exclusive visant Bodo Ramelow, tête de liste de cette formation.
Les négociations autour du nom d'un ministre président de consensus étaient dans l'impasse mercredi. Le SPD voulant imposer son choix aux deux autres partis. L'accord sur le programme d'un éventuel gouvernement commun ne posait par contre guère de problèmes entre les trois formations, proches sur nombre de questions.
La direction du SPD, dont l'apport est indispensable à la constitution d'une majorité, rencontrait en parallèle la direction de la CDU emmenée par Christine Lieberknecht, pasteur protestante et ministre de l'ex gouvernement Althaus. Un accord aurait été conclu mercredi après midi entre les deux formations, selon lequel le SPD se verrait attribuer quatre ministères substantiel dans le futur gouvernement régional: l'enseignement, la justice, les affaires sociales et l'économie.
Une grande coalition sera la « solution la plus stable » pour le Land, affirme Christoph Matschie, et permettrait de réaliser 80% des voeux du SPD. Nombre de ses camarades n'ont pas l'air d'en être convaincus.
Knut Korschewsky chef de la Gauche en Thuringe estime lui que le SPD: « a clairement trahi ses électeurs, qui avaient voté pour le changement ». Le SPD n'a toujours pas compris selon lui les bouleversements issus des dernières élections régionales et fédérales. Le responsable de la Gauche accuse le SPD de s'être « fait acheter » par les promesses de la CDU.
« Je sais que notre décision ne fera pas plaisir à tous les membres du SPD », reconnaissait mercredi soir Christoph Matschie, le chef des sociaux-démocrates de Thuringe. « Rouge-noir (CDU-SPD), c'est notre mort »: proclamait en effet une banderole des jeunes socialistes qui l'accueillaient à la sortie de la réunion de la présidence du parti.
La négociation d'un accord rouge-rouge-vert (SPD, la Gauche, les Verts), entamée par les trois partis au lendemain du scrutin, buttait avant tout sur des questions de personnes. Christoph Matschie s'était engagé en effet au cours de sa campagne, à « ne jamais élire » un ministre président du Land, membre de « la Gauche ». Une exclusive visant Bodo Ramelow, tête de liste de cette formation.
Les négociations autour du nom d'un ministre président de consensus étaient dans l'impasse mercredi. Le SPD voulant imposer son choix aux deux autres partis. L'accord sur le programme d'un éventuel gouvernement commun ne posait par contre guère de problèmes entre les trois formations, proches sur nombre de questions.
La direction du SPD, dont l'apport est indispensable à la constitution d'une majorité, rencontrait en parallèle la direction de la CDU emmenée par Christine Lieberknecht, pasteur protestante et ministre de l'ex gouvernement Althaus. Un accord aurait été conclu mercredi après midi entre les deux formations, selon lequel le SPD se verrait attribuer quatre ministères substantiel dans le futur gouvernement régional: l'enseignement, la justice, les affaires sociales et l'économie.
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Carrelage
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