La police lassée d'essuyer les plâtres de politiques contestées
Par Michel Verrier, mercredi 13 octobre 2010 à 23:18 :: société :: permalien #186
Les policiers font face maintenant à des manifestants nombreux et endurcis, hostiles au transport de «Castors» qui vient de débuter - les déchets des centrales allemandes entreposés à la Hague et "rapatriés" à Gorleben en Basse-Saxe près de Hannovre-,.
Les «Bullen», les «flics» doivent encaisser à la fois les réductions d’effectifs, et les interventions en hausse, des matchs de foot aux quartiers sensibles. Comment la police pourrait-elle tenir le coup, interroge Freiberg. «Nous sommes débordés".
Les politiques ne font pas leur boulot, selon lui. Ils s’en remettent aux policiers pour faire passer leurs décisions contestées. exemple: le prolongement de la durée de fonctionnement des centrales nucléaires. Il remet en cause un consensus social qui fut difficile à réaliser. Et ce sont les policiers qui en font les frais. «C’est sur nous qu’on jette la pierre».
Depuis 2000, 10.000 postes de policiers ont été supprimés. 9000 devraient encore suivre dans les dix ans qui viennent. La police n’aurait même plus les effectifs suffisants pour surveiller les «islamistes», selon le syndicaliste.
Autant de critiques que rejette le ministère de l’intérieur.
Le taux de maladie est en hausse dans la police réplique le syndicaliste 25,4% des «collègues» ont été victimes du «Burn-out-Syndrom» en 2008, 10% de plus qu’en 2007. 81,9% des policiers ont été menacés ou agressés verbalement dans l’année. 47,8% ont été «au contact» physique, 24,9% menacés d’objets divers et 1,9% d’une arme de tir, selon l’étude récente de l’institut de criminologie de Basse-Saxe.
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