mercredi 26 mai 2010
dimanche 16 mai 2010
Oskar Lafontaine, les cathédrales, les super-marchés, et les "racines chrétiennes du socialisme"...
Ces mots de Lafontaine illustrent le lien religion-politique en Allemagne, pratiquement impensable pour un Français.
Aujourd'hui des milliers de catholique, écoeurés par le scandale des prêtres pédophiles "dissimulé" des décennies durant, «quittent leur communauté», se désaffilient officiellement de leur église -l'appartenance à une église fait partie de l’identité en Allemagne- et cessent donc de payer l’impôt religieux collecté par les services fiscaux.
Le catholique Oskar Lafontaine «les comprend»certes, mais d’un autre côté souligne-t-il, dans un interview publié par die Welt, il faut bien réfléchir au rôle que jouent les églises dans nos société modernes. Comme le disait Dostoiewski: «si Dieu est mort tout est permis», poursuit-il. Ou pour le dire autrement chaque société a besoin de se référer à des valeurs. C’est pourquoi il a toujours été pour les religions, au delà de toutes les fautes aujourd’hui comme hier.
dimanche 2 mai 2010
Berlin premier mai anti-nazi (en photos)
Leur cortège, autorisée par la justice, était encadrée par des escouades de policiers en armure, et ouverte par un bull-dozer blindé, trois voitures pompes et des dizaines de cars de police.
L’orateur prenant la parole avant le défilé néo-nazi avait appelé ses troupes à la «reconquista», faisant référence au Moyen âge, à la "reconquète" contres «les musulmans qui avaient envahi l’Europe de l’Espagne au Balkans», multipliant les appels à la haine contre l’étranger.
Les manifestants néos-nazis se rassemblent
Berlin-Kreuzberg, la fête, la bière et la techno l'emportent sur les cailloux et les barricades.
la manifestation de la gauche radicale, "en finir avec le capitalisme pour en finir avec la crise..."
Il y aura bien quelques confrontations, et jets de bouteille, en fin de manifestation, avec la police. Celle-ci pratiquant avec toujours autant de finesse la politique de filtre et de bouclage des rues adjacentes lors de la dissolution de manifestation, qui enferme les manifestants dans une nasse et conduit inévitablement au face à face.