Berlin Blog - écoleInformations, Analyses, Réflexions2024-03-01T23:08:37+01:00Michel Verrierurn:md5:d1c338468bc5a45739687ffca926a875DotclearBerlin, Kitas en pointeurn:md5:9e8d6198d0f7cc4671e37f2b064b325f2015-08-20T16:54:00+02:002015-08-26T20:11:07+02:00Michel VerrierécoleenfantsKita<p>A Berlin, 48,1% des enfants de trois ans et moins fréquentent aujourd'hui une "Kita" -soit 2,6% des moins de un an et 70,5% des un à trois ans. Le tabou de la «scolarisation» précoce est-il en train de s’évanouir chez les Berlinois?</p> <p> </p><p>46,2% des enfants jusqu'a trois ans fréquentaient une structure d'accueil, jardin d'enfant ou crèche, en 2014, selon le "Berliner Morgenpost". Il s'agit bien d'une progression continue qui tient à une politique volontariste de création de nouvelles "Kitas" et au droit à une place dans un jardin d’enfant dés l’age de un an, mis en vigueur depuis deux ans.</p><figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img class="media" alt="Kindergruppe mit Blumen und Luftballons" src="http://www.michel-verrier.com/blog/public/.kita-neu_m.jpg" /><figcaption>Kindergruppe mit Blumen und Luftballons, août 2015</figcaption></figure><p>Scolariser les enfants avant six ans -l’âge obligatoire- et surtout avant trois ans est encore un tabou à l'ouest de l'Allemagne. Les mères qui reprennent le travail un an après la naissance de leurs enfants ont la mauvaise réputation d'être des "mères corbeaux", qui abandonnent leurs enfants à la collectivité pour aller gagner l'argent du ménage -statut qui revient normalement au père.</p><p>"Nous devions être convaincus que notre enfant se sentirait bien, sinon nous ne l'aurions pas scolarisé si tôt" explique la mère d'un enfant de deux ans qui a rejoint la Kita a un an, son père, universitaire, ayant épuisé son congé paternité. "En jouant les uns avec les autres les enfants apprennent plus que ce que leur père ou leur mère peut leur transmettre à la maison", commente le père d'un enfant dont les deux parents sont actifs professionnellement, et avaient décidé par conséquent de "scolariser" leur enfant après un an.</p><p>Dans l’ex Berlin-est au contraire, la scolarisation des enfants en bas age est très élevée, 83,6% à Pankow, et 81,3% à Treptow-Köpenick. Une différence qui nous rappelle que la possibilité pour les femmes d'allier le travail et la maternité était un acquis dans l'ex RDA. Berlin compte mettre en service 10000 places de crèches-jardins d'enfants supplémentaires plus dans les années à venir.</p><p>Un effort d'autant plus justifié que la prime au fourneau comme on avait baptisé l'allocation versée au mère élevant leurs enfants à domicile va être abrogée après jugement du tribunal constitutionnel. Le manque d'équipement collectif pour l’accueil des enfants en bas age et le tabou de la scolarisation précoce figurent parmi les causes profondes de la contraction des naissances en Allemagne depuis des lustres. Faute pour les femmes de pouvoir concilier le travail et la maternité.</p>http://www.michel-verrier.com/index.php/post/2015/08/20/Berlin%2C-Kitas-en-pointe#comment-formhttp://www.michel-verrier.com/index.php/feed/atom/comments/155Panne de l'enseignement professionnel en Bavièreurn:md5:eac965d042c2423c6965daff23d15f9e2014-04-29T12:13:00+02:002014-12-06T17:35:59+01:00Michel Verrierécole<p>De retour de vacances, en passant par
Bayreuth j'ai constaté que dans la riche Bavière aussi
L'enseignement professionnel, le fameux système dual alternant
apprentissage à l'usine et formation scolaire, connaît des ratés
depuis des années.</p> <p style="margin-bottom: 0cm"> Il ne correspond plus aux attentes d'une bonne
part des jeunes -très présents à Bayreuth- qui veulent « faire
des études » et laisse également les parents de plus en plus
sceptiques sur ses débouchés.
<img title="dual.JPG, avr. 2014" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="dual.JPG" src="http://www.michel-verrier.com/blog/public/dual.JPG" /></p>
<p style="margin-bottom: 0cm">Du coup l'industrie et l'artisanat sont
en manque d'apprentis -ce qui tient également, rappelons-le à la
décroissance démographique de l'Allemagne.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">Le « journal de Bayreuth »
souligne ainsi qu'entre 2002 et 2017, le nombre des élèves des
collèges élémentaires (Hauptschule) base de l'enseignement
professionnel, a été réduit de moitié en Haute Frankonie (nord de
la Bavière). Dans le même temps celui des Gymnasium, les lycées ou
l'on peut passer le bac, a augmenté très fortement et celui des
effectifs des « Realschule » (collèges du premier cycle)
légèrement.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">Conséquence pour la chambre des
employeurs, « il faut maintenant se tourner vers les lycées »
pour combler le manque d'apprentis. Mais ce ne sera pas simple,
reconnaît le secrétaire générale de l'organisme patronal, car
l'image des entreprises artisanales ne bénéficie ni chez les jeunes
ni chez leurs parents de l'image High Tech qui peut les attirer. Contrairement à une l'image d'Épinal toujours diffusée en France ou tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes dans le système dual allemand ou le travail manuel reste très valorisé, de l'école à la famille.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">A l'effort en faveur des lycéens s'ajoute pour la chambre artisannale, la politique d'intégration
renforcée de jeunes étrangers, espagnols notamment, qui viennent
trouver un emploi en Allemagne, à Bayreuth.
</p>Pisa, encore une trancheurn:md5:aa29b4291b8eaf106cdfa885bccac19a2013-12-06T16:44:00+01:002013-12-06T16:44:34+01:00Michel Verrierécole <p style="margin-bottom: 0cm">Le classement Pisa de 2003 avait secoué
l'Allemagne, dont les résultats étaient plus que médiocres. C'est
aujourd'hui au tour de la France, semble-t-il. En ce qui concerne les
capacités des élèves en mathématiques, l'Allemagne a progressé
de 9 places, la France en a perdu 5. La part des élèves les plus
faibles -qui influe sur la moyenne- est de 17,7 % en Allemagne
contre 22,4 % en France. La France serait le pays dans lequel
les résultats scolaires dépendent le plus directement des origines
sociales de l'élève.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm"><img title="pisa.jpg, déc. 2013" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="pisa.jpg" src="http://www.michel-verrier.com/blog/public/pisa.jpg" />Le système d'éducation traditionnel,
différencié en trois types d'écoles, selon le niveau des élèves
sélectionnés en Allemagne dés 9 ans dans le primaire est pourtant
connu pour être l'un des plus ségrégatif socialement -en gros les
enfants de diplômés de l'enseignement supérieur seront diplômés
eux mêmes.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">Au lendemain du choc Pisa 2003, les
résultats et conséquences de ce système d'enseignement ont été
mis en cause. Il remonte en fait à une vieille conception de
l'organisation du travail et de la formation selon laquelle on forme
les ouvriers professionnels à la Hauptschule (le collège réservé
à ceux qui ont les moins bons résultats scolaires en fin d'école
primaire), les « contre-maîtres » à la Realschule (les
élèves supposés « moyens »), les ingénieurs et cadres
dirigeants au lycée (Gymnasium), réservés à l'élite. Un système
dépassé à l'âge de la révolution informatique...</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">Après 2003, l'Allemagne s'est donc
inspirée en particulier de l'enseignement en Finlande, qui faisait
figure de référence. La Finlande qui dégringole par ailleurs dans
le dernier classement 2013 de la première à la sixième place. Mais
faut-il sacraliser le classement Pisa comme un vulgaire classement
scolaire de fin d'année *?
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">Les efforts ont depuis été concentrés
sur l'aide aux plus faibles, en particulier dans le domaine de la
maîtrise de la langue. Le soutien scolaire, la pré-scolarisation à
partir de trois ans ont été privilégiés en ce qui concerne les
enfants originaires de l'immigration.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">Il n'existe pas en Allemagne
d'équivalent des écoles maternelles en France rappelons-le. Et les
enfants des familles originaires de l'immigration qui ne sont pas
scolarisés avant six ans et vivent jusque là dans leur famille,
arrivent ensuite à l'école avec un retard sur le plan de la langue
allemande qui les handicape considérablement.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">L'apprentissage et le soutien ont donc
été renforcés dans le primaire et les matières, langue, maths,
sciences, mieux intégrées.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">Dans le même temps les réformes de
structure se sont poursuivies, et notamment l'allongement du tronc
commun d'enseignement au delà de 9-10 ans, l'âge de la sélection
pour la suite de la scolarisation au Gymnasium, ou bien dans l'un des
deux types de collèges, Hauptschule ou Realschule.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">Des Hauptschule et Realschule ont été
fusionnées. Des écoles intégrées, réunissant l'ensemble des
trois cycles jusqu'à la préparation du bac ont été constitués
dans les Länder qui sont gouvernés par la « gauche »,
le SPD et les Verts, en particulier.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">Car la politique scolaire dépend des
Länder. Une coordination des 16 ministères de l'enseignement
décidant ou non d'orientations communes telle que l'uniformisation
-en cours- de l'Abitur (le bac) par exemple. <br />Les débats
scolaires en Allemagne sont aussi des débats politiques. Les Länder
gouvernés par la démocratie chrétienne et la Bavière en
particulier -(réputée avoir les meilleurs résultats scolaires
jusqu'à cette année, voir mon billet, « Maths les écoliers
sont meilleurs à l'est qu'à l'ouest ») défendent bec et
ongle l'enseignement traditionnel à trois niveau et la préservation
du lycée, Gymnasium, pour l'élite. Ils s'opposent à
l'uniformisation de l'école perpétrée, selon eux par la politique
du collège unifié, défendue par les Verts et le SPD.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">Cette question, collège unique ou
maintien du système traditionnel à trois établissements par niveau
est devenu l'un des enjeux principaux dans les élections au sein des
Länder. Les familles des milieux moins favorisés, exigeant de plus
en plus qu'aucune porte ne soit fermée à leurs enfants, en raison
de leur niveau en fin de primaire.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">Ces différences et divergences entre
Länder, selon leur couleur politique, constituent d'ailleurs un
panorama plutôt chaotique à l'échelle de l'ensemble de
l'Allemagne. Les types d'établissements fréquentés par les élèves
pouvant différer d'un Länd à l'autre, ainsi que les programmes et
les niveaux d'enseignement -ce qui constitue l'une des hantise des
parents qui déménagent d'une région à l'autre.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">La progression de l'Allemagne dans ce
contexte, dans le classement Pisa, a été accueillie avec
soulagement. Le choc de 2003 semblant appartenir maintenant au passé.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">Un soulagement qui n'empêche pas des
critiques très vives à l'égard de Pisa et des méthodes de l'OCDE,
« organisation de coopération et de développement
économique », pour évaluer le niveau des élèves et qui ont
de plus en plus à voir avec le management des entreprises et la
mesure des critères de compétitivité, de flexibilité et de
rendement des personnels.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">Des méthodes qui font fi des racines,
des traditions, de l'environnement culturel propre à chaque pays et
sont rejetés pour cette raison par nombre de pédagogues et
spécialistes. « Ce n'est pas parce qu'on maîtrise la lecture
d'un guide d'horaires que l'on comprend la littérature »,
résume le Frankfurter Allgemeine Zeitung, le quotidien libéral de
Francfort, qui rasemble dans sa livraison d'aujourd'hui des critiques
très virulentes à l'égard du système Pisa, qui ambitionne en
quelque sorte de mesurer l'éducation produite par pays comme on
mesure leur PIB (produit intérieur brut).</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">* <a href="http://www.liberation.fr/monde/2013/12/04/shanghai-l-exception-scolaire-chinoise_963933">lire à ce propos l'article de
Libération sur l'exception scolaire chinoise</a>.
</p>http://www.michel-verrier.com/index.php/post/2013/12/06/Pisa%2C-encore-une-tranche#comment-formhttp://www.michel-verrier.com/index.php/feed/atom/comments/68Maths, les écoliers sont meilleurs à l'est qu'à l'ouesturn:md5:a96f9e20d91354ced1b15adec9b773422013-10-13T16:41:00+02:002013-10-13T16:41:00+02:00Michel Verrierécolebaccalauréatsélection <p>C'est un coup de tonnerre dans le paysage scolaire allemand! Non seulement les élèves sont meilleurs en maths et en sciences à l'est, dans les Länder de l'ex RDA, mais en plus ils battent même la Bavière, selon le dernier classement réalisé pour la conférence des ministres de l'éducation des 16 Länder. La Bavière se retrouve quatrième en Maths derrière la Saxe, la Thuringe, le Mecklembourg-Vorpommern, sixième en physique chimie et huitième en biologie. <br /><img title="ecolemath.jpg, oct. 2013" style="float: left; margin: 1em 1em 1em 0;" alt="ecolemath.jpg" src="http://www.michel-verrier.com/blog/public/ecolemath.jpg" />Or les écoliers bavarois sont depuis des lustres régulièrement en tête des classements scolaires par Land, en Allemagne, ou des études de l'OCDE (Pisa). La CSU (Union sociale chrétienne) qui gouverne l"état libre bavarois" (Freie Staat Bayern) depuis l'après guerre en a fait une de ses marques de fabrique. Tout est mieux en Bavière, des finances publiques à l'emploi en passant par l'école et les écoliers. Les ministres-présidents du Land ne ratent jamais une occasion d'expliquer -avec une arrogance certaine- que cela tient entre autres au sérieux de leur système scolaire, basé sur une sélection plus stricte que dans les autres Länder, en ce qui concerne l'accès aux trois types d'établissements que fréquentent les élèves selon leur niveau après l'école primaire (Grundschule): l'Hauptschule pour les plus faibles, le collège (Realschule) pour les "moyens", le Lycée (Gymnasium) pour l'élite admise à préparer l'Abitur (le baccalauréat, la maîtrise) qui ouvre les portes des facultés.<br />Mais la Bavière se serait endormie sur ses lauriers et s'accrocherait trop justement à ce modèle aujourd'hui dépassé selon Manfred Prenzel, chargé de recherche sur l'éducation à la faculté de Münich, <a href="http://www.sueddeutsche.de/bildung/schulleistungsvergleich-der-bundeslaender-warum-bayern-nicht-mehr-bildungsprimus-ist-1.1792491"> cité par le quotidien munichois <em>Süddeutsche Zeitung</em></a>.<br />Cette concentration sur la sélection de l'élite scolaire ne serait pas seulement contraire à l'égalité des chances dans l'enseignement, elle ignorerait également le potentiel des écoliers aujourd'hui, selon le SZ. Tandis qu'en Saxe et en Thuringe 40% d'une classe d'âge accède au lycée qui prépare le bac, cette proportion reste limitée à 30% en Bavière. Or ces 40% atteignent également de bons niveaux en maths et en sciences, comme le montre la dernière étude.<br />La Bavière reste sans doute le défenseur le plus intransigeant de cette école de la sélection, mise en cause aujourd'hui dans nombre de Länder. La CDU (Union démocrate chrétienne) d'Angela Merkel -absente en Bavière- a même fini par accepter d'abandonner la référence traditionnelle au "Dreigliedriges Schulsystem" (système scolaire à trois niveaux), qui faisait partie des traditions de la démocratie chrétienne. Notamment parce qu'il devient impossible de maintenir trois établissements dans nombre de communes, alors que le nombre d'écoliers est en réduction constante en raison de la chute de la natalité marquante en Allemagne depuis les années soixante-dix.<br />Mais voir la Bavière dépassée par les Länder de l'est est par ailleurs cocasse...il est difficile de trouver plus sévère critiques de l'ex-Allemagne de l'est et de son "école de l'uniformisation" qu'à la CSU. Seule consolation pour le parti de Horst Seehofer, la Saxe, première en math, est gouvernée par la CDU et les libéraux. <br />Mais la Thuringe, seconde, est dirigée par une grande coalition CDU/SPD et le ministre de l'éducation du Land est un social démocrate (Christoph Matschie). Et surtout, horreur, le Brandenbourg qui coiffe la Bavière à la place trois en maths est gouvernée par une coalition rouge-rouge, SPD-die Linke, le pire qui puisse être pour Seehofer!<br />Le nouveau classement donne de nouveaux arguments aux nostalgiques du système scolaire de l'ex-Allemagne de l'est. "Nombre d'anciens citoyens de l'ex-RDA ont toujours estimé que l'école à l'est surpassait celle de l'ouest en mathématique et en sciences. La comparaison des Länder sur ces matières respectives le démontre: c'est vrai. Les écoliers est-allemands en neuvième classe (13-14 ans)sont largement en avance sur ceux de l'ouest, seuls ceux de Bavière et du Rheinland-Pfalz peuvent tenir la comparaison, <a href="http://www.tagesspiegel.de/meinung/laendervergleich-besser-ossis-und-schlechter-wessis/8922552.html"> commente le <em>Tagesspiegel berlinois</em></a>. Cela vingt ans après la chute du mur.<br />Un commentaire mis en cause par certains lecteurs qui en restent à l'argument massue, classique, selon lequel c'est le pourcentage des écoliers dont les familles sont d'origine étrangère (Turquie, ex-yougoslavie), qui explique purement et simplement les surprises du nouveau classement. Ils sont le moins nombreux à l'est-<br />Une "explication" <a href="http://www.faz.net/aktuell/politik/bildungsstudie-der-osten-leuchtet-12614428.html"> que rejette le <em>Frankfurter Allgemeine Zeitung</em></a>. "Si c'était vrai, les Länder de l'ouest qui ont une faible population d'origine étrangère tel que le Schleswig-Holstein devraient aussi avoir de meilleur résultats." <br />Le succès des écoliers de l'est en maths et en science tient avant tout "à la solide formation de leurs profs de maths et sciences, acquise à l'époque de l'ex-RDA. L'âge moyen des enseignants dans ces matières aujourd'hui est de 50 ans, note le quotidien libéral de Francfort. Un avantage dont n'ont pas bénéficié pas les profs à l'ouest</p>http://www.michel-verrier.com/index.php/post/2013/10/13/Maths%2C-les-%C3%A9coliers-sont-meilleurs-%C3%A0-l-est#comment-formhttp://www.michel-verrier.com/index.php/feed/atom/comments/49