Le fantôme noir-vert hante l'Allemagne | 42500 euros pour quelques gros raviolis et un licenciement |
mardi 30 mars 2010 à 20:53 - permalien #587
Les verts sont divisés sur une alliance éventuelle avec la démocratie chrétienne au lendemain des élections du 9 mai en Rhénanie du nord Westpĥalie, rapporte le General Anzeiger. «Si le rouge (SPD)-vert ne fait pas le compte, le noir(CDU)-vert est une seconde option souligne Sylvia Löhrman tête de liste du parti écologiste.»
La CDU devrait dans ce cas faire des concessions aux Grünen dans le domaine de la formation, de l’école, et de l’énergie.
Mais Jürgen Trittin, président du groupe parlementaire des Verts au Bundestag n’est pas d’accord lui avec cette perspective. «un gouvernement avec les Verts ne serait possible que sur la base de la poursuite de la politique de sortie de l’atome et du renoncement à toute nouvelle centrale au charbon.»
Il réserve ses sympathies à un futur gouvernement rouge-vert. D’ailleurs rappelle-t-il, Jürgen Rüttgers, le ministre président démocrate chrétien de Rhénanie du nord en fonction ne veut pas d’alliance avec les Verts, «je ne vais pas me mettre à lui courir après.»
La CDU devrait dans ce cas faire des concessions aux Grünen dans le domaine de la formation, de l’école, et de l’énergie.
Mais Jürgen Trittin, président du groupe parlementaire des Verts au Bundestag n’est pas d’accord lui avec cette perspective. «un gouvernement avec les Verts ne serait possible que sur la base de la poursuite de la politique de sortie de l’atome et du renoncement à toute nouvelle centrale au charbon.»
Il réserve ses sympathies à un futur gouvernement rouge-vert. D’ailleurs rappelle-t-il, Jürgen Rüttgers, le ministre président démocrate chrétien de Rhénanie du nord en fonction ne veut pas d’alliance avec les Verts, «je ne vais pas me mettre à lui courir après.»
Dans les sondages actuels 60% des sondés seraient favorables à un gouvernement des démocrates chrétiens et des Verts.
Le président du SPD, Sigmar Gabriel rejette de son côté toute possibilité de gouvernement avec le parti la Gauche, au cas ou les suffrages du SPD et des Verts ne suffiraient pas à constituer une coalition majoritaire au parlement de Düsseldorf. Hannelore Kraft, la candidate du SPD au poste de ministre-président, face à Rütgers, est plus prudente. Elle ne veut pas se laisser embarquer dans les polémiques sur les futurs coalitions possibles au lendemain du vote. «Attendons de voir ce que les électeurs auront décidé».
«Un fantôme hante l’Allemagne, le noir-vert, commente de son côté un élu Vert du Land de Schleswig Holstein dans le quotidien die Welt.
Ce n’est pas simplement une nouvelle formule de pouvoir.
Cela reflète le fait que les partis politiques ne sont plus en mesure de représenter leurs milieux habituels. Les trois quart des électeurs des libéraux sont actuellement contre une baisse des impôts.
La famille ne signifie plus pour l’essentiel le repli sur le foyer mais le partage des tâches entre les époux. Les électeurs des Verts sont des privilégiés et des parents d’élèves qui fréquentent le lycée, en dépit de tous leurs projets alternatifs de formation et de justice sociale.
Le partage gauche-droite ne fonctionne plus. L’alliance entre la démocratie-chrétienne et les Libéraux n’est plus dans l’air du temps comme elle l’aurait été il y a dix ans, lors de la grande époque de la dérégulation et des privatisations. Un vent libéral qui soufflait si fort que les sociaux démocrates et les Verts n’y ont pas résisté.
Le rouge-vert lui même aurait été plutôt à son époque en 1990, alors que le régime Kohl était déjà hors du coup. De même le noir-vert semble déjà avoir raté le bon moment. Les électeurs et les journalistes aiment y voir une alternative possible au gouvernement noir-jaune, démocrates-chrétiens et libéraux, actuel. Mais c’est déjà reconnaître qu’elle vient trop tard.
42.500 Euro d’indemnité pour un plat de ravioli et un licenciement. Assistante de soin, 58 ans, elle avait été licenciée immédiatement de son emploi après 17 ans d’activité, pour avoir récupéré et consommé un plat de -gros- raviolis destiné à la poubelle, chez une de ses «patientes".
C’est du vol, argumentait son employeur, la valeur du délit n’a rien à y faire. L’affaire avait partagé l’Allemagne rappelle le Financial Times Deutschland.
Les uns fustigeaient l’employeur comme un sans coeur, les autres louaient son esprit de suite. Ayant déposé plainte, l’assistante avait été déboutée en première instance. Toute tentative de conciliation avait échoué avant le procès en appel.
Le juge ayant estimé que le licenciement immédiat était disproportionné. L’employeur a finalement accepté de verser 42500 euros d’indemnisation. La plaignante acceptant en contre-partie son licenciement! Mais les instances responsables de la société dont elle était salariée n’ayant pas encore avalisé cette décision, un recours de leur part est toujours possible.
Le président du SPD, Sigmar Gabriel rejette de son côté toute possibilité de gouvernement avec le parti la Gauche, au cas ou les suffrages du SPD et des Verts ne suffiraient pas à constituer une coalition majoritaire au parlement de Düsseldorf. Hannelore Kraft, la candidate du SPD au poste de ministre-président, face à Rütgers, est plus prudente. Elle ne veut pas se laisser embarquer dans les polémiques sur les futurs coalitions possibles au lendemain du vote. «Attendons de voir ce que les électeurs auront décidé».
«Un fantôme hante l’Allemagne, le noir-vert, commente de son côté un élu Vert du Land de Schleswig Holstein dans le quotidien die Welt.
Ce n’est pas simplement une nouvelle formule de pouvoir.
Cela reflète le fait que les partis politiques ne sont plus en mesure de représenter leurs milieux habituels. Les trois quart des électeurs des libéraux sont actuellement contre une baisse des impôts.
La famille ne signifie plus pour l’essentiel le repli sur le foyer mais le partage des tâches entre les époux. Les électeurs des Verts sont des privilégiés et des parents d’élèves qui fréquentent le lycée, en dépit de tous leurs projets alternatifs de formation et de justice sociale.
Le partage gauche-droite ne fonctionne plus. L’alliance entre la démocratie-chrétienne et les Libéraux n’est plus dans l’air du temps comme elle l’aurait été il y a dix ans, lors de la grande époque de la dérégulation et des privatisations. Un vent libéral qui soufflait si fort que les sociaux démocrates et les Verts n’y ont pas résisté.
Le rouge-vert lui même aurait été plutôt à son époque en 1990, alors que le régime Kohl était déjà hors du coup. De même le noir-vert semble déjà avoir raté le bon moment. Les électeurs et les journalistes aiment y voir une alternative possible au gouvernement noir-jaune, démocrates-chrétiens et libéraux, actuel. Mais c’est déjà reconnaître qu’elle vient trop tard.
42.500 Euro d’indemnité pour un plat de ravioli et un licenciement. Assistante de soin, 58 ans, elle avait été licenciée immédiatement de son emploi après 17 ans d’activité, pour avoir récupéré et consommé un plat de -gros- raviolis destiné à la poubelle, chez une de ses «patientes".
C’est du vol, argumentait son employeur, la valeur du délit n’a rien à y faire. L’affaire avait partagé l’Allemagne rappelle le Financial Times Deutschland.
Les uns fustigeaient l’employeur comme un sans coeur, les autres louaient son esprit de suite. Ayant déposé plainte, l’assistante avait été déboutée en première instance. Toute tentative de conciliation avait échoué avant le procès en appel.
Le juge ayant estimé que le licenciement immédiat était disproportionné. L’employeur a finalement accepté de verser 42500 euros d’indemnisation. La plaignante acceptant en contre-partie son licenciement! Mais les instances responsables de la société dont elle était salariée n’ayant pas encore avalisé cette décision, un recours de leur part est toujours possible.
04.02.2013
20.01.2013
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