Réforme du revenu minimum | Sarkozy-Merkel, malentendu effacé | Questions sur un "Amoklauf" |
mardi 21 septembre 2010 à 16:46 - permalien #704
Elles resteraient liées à la moyenne de la catégorie des faibles revenus qui regroupe 20% des ménages -mais dont les revenus insuffisants nécessitant l'aide publique seraient exclus. Les prestations Harz IV réévaluées enfin ne seraient plus indexées sur les pensions retraites mais sur les hausses des prix (70%) et celui des salaires (30%)... « un « mic-mac surprenant », critiqué par les associations sociales qui estiment cette proposition contraire au jugement de la cour constitutionnelle ».
Les titulaires de Harz IV perçoivent actuellement 359 Euro par mois, rappelle le Frankfurter Allgemeine Zeitung, les allocations pour le logement et le chauffage s'y ajoutent. Elles pourraient être réévaluées, jusqu'à 400 euros environ maximum, selon les calculs actuels du ministère du travail.
L'amélioration des conditions de scolarisation des enfants dont les parents sont indemnisés sera le second volet de la réforme que prépare actuellement la ministre du travail. Von der Leyen veut mettre en place un système de paiement par carte électronique attribuée aux enfants de familles titulaires de revenus Harz IV qui leur permettrait de bénéficier de cours de rattrapage, de matériel scolaire, de repas à la cantine, et de participer aux sorties organisées par l'école. Mais il est douteux qu'un tel système soit adoptable avant l'année prochaine. Or le gouvernement doit adopter la réforme Harz IV le 20 octobre prochain.
Sarkozy-Merkel, c'est fini. La photo croquant le rire du président français, le sourire de la chancelière et celui de Carla Bruni réunis à New-York a fait la une des site on line des quotidiens allemands aujourd'hui. Ils se sont expliqués sur le « malentendu » à propos des camps de Roms allemands indique Zeit on line. Cela n'a pris qu'une minute. Merkel et Sarko ne comprennent pas le vacarme crée à la suite du dérapage du président lors du dernier sommer européen (voir revue de presse de ce lundi). « On ne sait pas si le président a présenté ses excuses ».
Sabine R. l'Amoklauferin -la tueuse folle- de Lörrach dans le Bad Würtemberg ce week-end a bouleversé toutes les idées reçues. "Une mère qui tue son ex-compagnon après avoir étouffé leur enfant, met le feu à son appartement, et s'en va ensuite dans la rue tire sur les passants, s'engouffre dans un hôpital tire dans tous les coins et tue finalement un infirmier avant d'être abattu par les policiers, tout cela n'a n'a rien à voir avec ce que l'on croyait savoir jusqu'à présent des « Amoklaufer », note le Süddeutsche Zeitung". Les drames de la tuerie du collège de Winnenden, en 2009 dans le Bad Würtemberg, qui fit quinze morts, et d'Erfurt en Thuringe qui fit 17 victimes, restent dans toutes les mémoires. Dans les deux cas ce sont alors deux jeunes collégiens, adeptes des armes, des jeux d'ordinateurs « egoshooter », "solitaires" qui étaient les auteurs du carnage. Sabine R avait 41 ans, elle était avocate, mère, et vivait en famille jusqu'au mois de juin dernier. Spiegel on line cite bien l'exemple d'un « Amoklauf » en 2006, au cours duquel Jennifer San Marco, 44 ans, postière, a tué six de ses collègues après avoir abattu sa voisine avant de se rendre au travail. Mais le drame se passait en Californie.
De jeunes internautes sur le web ont profité du drame pour prendre leur revanche, et faire le procès des hommes politiques qui ont voulu interdire les jeux d'ordinateurs ou les « paintball », supposés pousser au crime, après le drame de Winnenden, note Stern on line. Or “l' Amokläuferin » de Lörrach était hétérosexuelle, mariée, catholique, juriste. Bosbach (Wolfgang Bosbach, démocrate chrétien, est président de la commission des affaires de sécurité intérieure au Bundestag, ndr)ne sait plus exactement ce qu'il faut interdire, écrit l'un d'entre eux, cité par Stern on line. »
Les jeunes adeptes des jeux d'ordinateurs soulignent qu'il serait plus efficace d'interdire les armes des particuliers que les jeux d' « egoshooter ».
Mais les politiques, selon eux, n'ont pas le courage nécessaire pour face aux puissants lobbies de l'armement et des clubs de tir, et pour imposer cette mesure.
Sabine R., comme le père de l'auteur de la tuerie de Winnenden et son fils, étaient membres de clubs de tirs sportifs et détenaient leurs armes à domiciles -on compterait dix millions d'armes privées en Allemagne. Mais leur interdiction ne serait pas une solution, estime Wolfgang Bosbach, rejetant la revendication des associations qui militent pour le désarmement des particuliers.
lire également sur mon Berlin Blog.
Commentaires
1. Le mardi 14 décembre 2010 à 04:32, par Mario
:: Fil rss des commentaires de ce billet ::
Ajouter un commentaire