Générosité climatique pour l'auto à Bruxelles** L'Allemand cherche sa place dans la constitution** Le mouvement "Pro-reli" contesté du sein des églises
mercredi 3 décembre 2008 à 14:51 - permalien #243
La référence à la langue allemande dans la constitution ne va pas de soi. Le congrès de la CDU a voté contre les voeux de la direction du parti et d'Angela Merkel un texte présenté par Peter Müller, ministre président de Sarre, qui revendique l'inscription dans la constitution de la langue allemande comme langue de l'Allemagne rapporte die Welt. C'est un des composants qui constituent la nation allemande selon lui. La chancelière ne soutient pas cette revendication aujourd'hui. Elle redoute une inflation d'amendements constitutionnels, et souligne qu'il y déjà des demandes du même type à propos des droits des enfants, du sport, de la famille, ou de la culture. Le SPD estime également qu'il y a d'autres amendements plus urgents. La CSU n'est pas d'accord quant à elle et juge que ce « serait un comble pour la société allemande que d'être obligé de préciser quelle est sa langue dans la constitution ». La communauté turque redoute de son côté une pression croissante à l'assimilation. Le Conseil central des musulmans souligne que l'Allemand est déjà « langue officielle » et cite par ailleurs les minorités danoises et sorabes en Allemagne qui seraient également frappées par une telle distinction. Les libéraux du FDP enfin sont contre cette « manoeuvre dilatoire populiste », qui évite ainsi à la CDU d'évoquer dans la constitution le rôle fondateur de la culture, dont la langue n'est qu'une composante.
Opposition au sein des églises à propos du référendum d'initiative populaire "pro-reli" à Berlin. L'église catholique et l'église protestante vont réunir à Berlin un « sommet pro-reli» pour renforcer le soutien au mouvement qui revendique l'organisation d'un référendum dans la capitale allemande, afin d'y rétablir le cours d'enseignement religieux obligatoire, à égalité avec le cours d'éthique qui a été instauré pour tous les élèves. Le cours religieux devenant ainsi facultatif. Mais une contre initiative des « chrétiens pour l'éthique », conteste cette démarche, note le Tagesspiegel. « Je ne souhaite pas qu'un enfant musulman entende parler de l'homosexualité seulement dans un cours religieux islamique, ou qu'un jeune catholique entende seulement ce que dit son église à propos de l'avortement », explique par exemple le pasteur de la französischen Friedrichstadtkirche, lieu de culte de la communauté protestante française à Berlin. « Pro-reli est une initiative politique et nous ne sommes pas d'accord avec », assure de son côté la communauté protestante de Baumschulenweg. Une opposition très minoritaire au sein des églises. Mais le mouvement pro-reli qui a rassemblé jusqu'ici 70 000 signatures devra lde son côté en recueillir 100 000 de plus d'ici fin janvier pour atteindre son but. Selon un sondage du GEW, le syndicat enseignant, 53% des Allemands seraient favorables à un cours d'éthique commun à tous les élèves, quelle que soit leur confession.
Commentaires
1. Le dimanche 3 janvier 2010 à 02:45, par alex55
2. Le mardi 9 février 2010 à 03:47, par sabro8
:: Fil rss des commentaires de ce billet ::
Ajouter un commentaire