Bons d'achats, une idée contestée** Croissance des "travailleurs pauvres" et chute du chômage** L'enfance touchée par la crainte des lendemains*
jeudi 4 décembre 2008 à 14:05 - permalien #244
Croissance significative des « travailleurs pauvres ». La chute du chômage va de pair avec la croissance des emplois précaires. 1,36 millions de salariés sont contraints aujourd'hui d'avoir recours à l'aide social pour vivre rapporte Spiegel on line. 600 000 perçoivent un salaire (temps partiel ou temps plein) entre 400 et 800 euros brut qui ne leur assure pas les moyens de subsistance nécessaires. 700 000 sont titulaires de l'aide chômage et d'un mini-job. Les emplois rémunérés de 400 à 800 euros brut ont augmenté de 50% de 2005 à 2007. Le nombre des salariés qui reçoivent l'aide sociale et perçoivent un salaire de 800 euros et plus s'est accru de 40%. La croissance des salaires précaires s'explique entre autres par l'absence d'un salaire minimum pour l'ensemble des branches en Allemagne. Le revenu minimum mensuel garanti (Harz IV) est de 356 euros.
Les enfants stressés par les problèmes sociaux et familiaux de leurs parents. Ils ont peur des araignées évidemment, ou de la chute de leur club de foot préféré en division inférieure. Mais la crainte de voir leur père au chômage s'est accrue également chez les jeunes, comme la peur de voir leurs parents se séparer. Les catastrophes environnementales, la mort, et même l'école les stressent également. Leurs relations avec leurs parents sont les plus importantes, leur besoin de sécurité s'est accru (58% contre 48% en 2006). L'amitié est pour eux décisive, suivie de la loyauté, de la confiance, et de la protection de l'environnement. L'argent, les biens, ne leur semblent pas si important. Ce portrait résumé par le Tagesspiegel est tiré d'une enquête du magazine Geolino et de l'Unicef auprès de 911 jeunes et de 706 mères de famille. 2,5 millions d'enfants dépendent de l'aide sociale et partagent les craintes et angoisses de leur entourage quant à l'avenir. La transmission des valeurs dépend pour 98% des jeunes de l'exemple de leurs parents. Les garçons et et les filles partagent sensiblement les mêmes idéaux. Mais les premiers se disent plus attachés aux valeurs telles que le courage, la réussite, la force de conviction, l'argent, qui dépendent de la répartition des rôles sexuelles, et leur sont transmises par l'exemple de leur père. 81% d'entre eux revendiquent d'abord une enfance sans violence. 71% jugent décisive la possibilité de voir régulièrement leurs parents, père et mère, en cas de séparation. L'unicef veut utiliser ces données pour faire progresser les droits de l'enfance.
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