Krugman mouche Steinbrück et soutient Brown** L'Allemagne moyenne pour les petits** La chute continue de Von Pierer** Station terminus pour le Transrapid*
vendredi 12 décembre 2008 à 15:48 - permalien #250
Von Pierer, « déshérité » par la direction de son groupe, Siemens. Heinrich von Pierer qui fut pendant des lustres le chef incontesté du groupe phare de l'électro-mécanique est mis à l'amende par ses pairs, note le Süddeutsche Zeitung. Ses droits d'options sur actions lui auraient été récemment retirés. Il s'agit de lui faire payer en partie les frais des peines et procès pour corruption qui régnait sur la firme, pendant sa présidence. Délits qu'il n'aurait pas combattu avec l'attention nécessaire. Von Pierer s'est même déjà fait retirer son bureau personnel au siège du groupe à Münich!
L'Unicef juge très moyens les efforts de l'Allemagne pour l'éducation des tout petits. Les crédits consacrés au soutien et à l'accueil des enfants avant leur scolarisation représentent environ 0,4% du PIB, loin de la moyenne de 1% du PIB des principaux pays industrialisés. Les moins de trois ans ne sont pas sollicités à la mesure de leurs capacités d'éveil. Les crèches, jardins d'enfants, sont largement insuffisants. Les éducat(eurs)rices trop peu nombreux au sein des établissements qui existent. Ils et elles ne sont pas assez formés, leurs salaires sont maigres. Les services médicaux de base n'ont pas d'accès garanti à tous les enfants, rapporte notamment le Tagesspiegel. Dans le classement réalisé par L'Unicef sur la base de dix critères stricts examinés dans 25 pays, l'Allemagne en remplit cinq seulement et se retrouve au milieu du palmarès. La Suède, la Norvège, l'Island, la France sont en tête, les USA, le Canada, l'Irlande en queue. Une étude de l'institut économique de Berlin (DIW) souligne par ailleurs que les enfants des milieux défavorisés fréquentent moins que dans d'autres pays les structures d'accueil prè-scolaires de la petite enfance. A leur désavantage.
Le Transrapid en station terminus. Le train à sustentation magnétique, est au bout de sa course. Il a un "brillant avenir derrière lui", résume le Hamburger Abendblatt. A part la Chine, personne ne veut acquérir ce moyen de transport du futur qui nécessite ses propres voies et n'est pas compatible avec les réseaux ferroviaires. Après l'échec du projet de liaison entre Berlin et Hambourg en 2000, qui aurait couté 12 milliards d'investissement pour gagner 20 minutes sur le trajet, Münich avait renoncé en 2006 à la construction d'une liaison Transrapid entre la ville et l'aéroport. C'est maintenant la voie d'expérimentation et de démonstration de Lathen qui va être mise hors service par Siemens et Thyssen Krupp, après 30 ans d'activité. Un accident de sécurité y avait couté la vie à 23 personnes en 2003. Seul le Transrapid en service entre la ville de Shangaï et son aéroport reste en service aujourd'hui. Un projet de liaison entre le nord et le sud de la Hollande, et d'Amsterdam à Brême, avait un temps éveillé de nouveaux espoirs. Il est lui aussi tombé à l'eau.
Passage du Transrapid à 450 kmh sur la voie d'essai de Lathen.
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