Les pirates portent plainte contre l'Allemagne | Prime pour non déclaration d'impôts | Arsenic à Asse | Misère de l'économie |
jeudi 16 avril 2009 à 11:33 - permalien #338
300 euros de prime pour renoncement à la déclaration d'impôt. Le SPD est déjà entré en campagne électorale pour les élections fédérales de septembre prochain et ne manque pas une occasion de se distinguer de la CDU qui le devance largement dans les sondages (35% contre 24%). Cette fois le SPD propose une prime de 300 euros (600 euros pour les couples) pour les ménages qui renonceront à faire une déclaration d'impôt individuelle et font confiance aux déductions de l'employeur sur leurs salaires, à l'aide desquelles le fisc perçoit les impôts à la source, selon le Süddeutsche Zeitung. La mesure serait limité aux salariés qui n'ont pas d'autres sources de revenus, un appartement en location par exemple. Le SPD entre ainsi dans la course aux réductions de charges fiscales face à la CDU et aux libéraux, concurrence qu'il rejetait auparavant. Il abandonne la perspective de réduction des charges sociales, maladie, retraite, qu'il opposait jusqu'ici aux propositions de réduction des impôts de ses concurrents. La prime à la casse (5 milliards d'euros) et le bonus pour non déclaration d'impôt (3 milliards) aurait permis de réduire de 1 point par exemple les cotisations pour les caisses d'assurance maladie. Les sociaux démocrates envisageraient par ailleurs une hausse des impôts pour les ménages « riches ».
Le site de stockage de déchets nucléaires d'Asse abrite également des fûts de produits toxiques, arsenic, mercure. C'est ce que vient de découvrir l'office fédérale de protection des rayonnements fédéraux qui a repris la gestion de la mine ou sont entassés plus de 125 000 fûts de déchets nucléaires -voir la revue de presse. La société münichoise qui gérait le site en lien avec le ministère de la recherche a été remerciée en septembre dernier après la mise à jour de négligences quant à l'étanchéité de la mine qui est menacée par les infiltrations d'eau quotidiennes. Elle aurait entreposé de surcroît, en plus des déchets nucléaires, des fûts d'arsenic, de mercure, qui pourraient également avoir des effets catastrophiques en cas de contact avec la nappe phréatique, note le Tageszeitung. Les services fédéraux doivent élaborer un plan de sauvetage qui pourrait se traduire: par le re-stockage des déchets dans les corridors les moins menacés; par le coulage de béton dans les puits afin de combler la mine; par l'évacuation de tous les fûts entreposés depuis 1978. Une solution qui coûterait plusieurs milliards et s'étendrait sur des années. Les finances fédérales paieraient sans doute l'intégralité de la somme, souligne Spiegel on line. L'industrie nucléaire et les producteurs d'énergie rejettent tout participation. Leurs déchets constitueraient « seulement » 20% des dépôts stockés à Asse.
Misère de la science économique. Le DIW, le fameux institut économique de Berlin ne donne pas de pronostic pour l'année 2010 dans le rapport qu'ils vient de publier relève le Tageszeitung. Trop aléatoire. L'an dernier l'institut pronostiquait 1,8 points de croissance pour 2009, on en est aujourd'hui à -5.
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