Contre la taxe d'étude dans les universités, pour un enseignement égalitaire de la crèche à l'université, quelques dizaines de milliers d'étudiants et d'écoliers manifestent dans quatre vingt ville depuis lundi, dans le cadre d'une semaine d'action. Ils réclament également la fin de la sélection précoce en quatrème classe (9 ans) dans les écoles primaires, qui décide « si un enfant appartiendra plus tard à l'élite ou aux couches populaires, inférieures, selon l'un des coordinateurs du mouvement dont les propos sont rapportés par le
Süddeutsche Zeitung. L'hostilité au Bac -Abitur- express dans les lycées, le rejet des cours magistraux, la demande de plus de participation des élèves au fonctionnement de l'école font également partie des revendications des grévistes. A l'université ils mettent en cause également la réforme dite de Bologne appliquée dans l'ensemble de l'Union européenne, avec l'instauration des titres de Bachelor et Master, dont il ne resterait rien des propos ambitieux. Ils revendiquent le Bachelor en quatre ans et l'accès assuré encas de succès aux études de Master. Des revendications « dépassées», selon la ministre de l'éducation Annette Schavan qui souligne, selon
Deutsche Welle que les étudiants qui mettent en cause les cycles d'études raccourcies de Bachelor et Master devraient prendre conscience que l'Allemagne fait partie d 'un ensemble de formation européen. La ministre plaide pour un renfort d'acceptation de ce fait de la part des étudiants.
L'énigme policière du paysan bavarois Rudi. Sa femme et ses enfants ont été condamnés après sa disparition le 13 octobre 2001. Rudolf Rupp dit Rudi aurait été tué, dépecé, découpé et donné à manger à ses chiens, selon les aveux concordants de la famille, rapporte
Spiegel on line. Sa femme Hermine a été condamnée à huit ans de prison en 2005, après un procès de l'horreur. Sans qu'on ait retrouvé trace du cadavre. Or celui-ci vient d'être récupéré, intégral, par hasard, dans le Danube, au volant de sa Mercedes. Les aveux familiaux étaient donc totalement faux. Leur concordance est bizarre. Les enquêteurs qui ont interrogé sans relâche la famille y seraient peut être pour quelque chose. L'avocate de l'une des filles de Rudi, condamnée au procès souligne que le procès et l'instruction doivent être intégralement remis en cause.
Desertec, quelques réserves sur le tout soleil (voir également la revue de presse de ce mardi). Certains experts tiennent le projet de construction d'un réseau de centrales solaires en Afrique permettant d'approvisionner en partie l'Europe en électricité pour trop ambitieux rapporte le
Financial Times Deutschland. L'agence énergétique allemande émet ses réserves: « c'est une idée qui ne serait pas rentable pour l'instant. L'électricité ainsi créée sera utilisée pendant des décennies par les états africains eux même avec meilleur profit. C'est une projet intéressant à creuser, note de son côté avec prudence le groupe RWE. Le ministère de l'environnement soutien lui le projet. « Remplacer le pétrole ou le gaz de l'Iran par du courant solaire venu du Maroc ne manquerait pas de charme. » Le projet serait une occasion historique à ne pas rater.
Frasques amoureuses, people et politique. Franz Müntefering, 69 ans, président du SPD et Horst Seehofer, président de la CSU, sont depuis quelques temps sous le flash des photographes people. Franz, estimé pour avoir quitté toute responsabilité politique en 2007 afin de soutenir sa femme qui est morte d'un cancer en août 2008, s'est présenté le week-end dernier au bras de sa nouvelle compagne et collaboratrice, Michelle Schuhmann, 29 ans. « Nous nous plaisons l'un et l'autre... » a-t-il dit avec le sourire rapporte le
Süddeutsche Zeitung. Certains électeurs jasent sur la différence d'âge, 40 ans! Horst, 60 ans, aurait renoué lui avec la mère de son premier enfant « adultérin » à Berlin. Alors qu'il avait juré se consacrer uniquement à sa femme et sa famille légitime et bavaroise, avant de postuler à la direction du parti. Un comportement qui secoue la « prude » CSU, « notre parti est en train de perdre toute crédibilité", glisse un ami de Seehofer dans le
Süddeutsche Zeitung.
Porsche, les clans familiaux et l'émir du Quatar. Les familles Porsche et Piëch, les descendants de Ferdinand Porsche, qui détiennent la totalité des actions du constructeur de Stuttgart n'ont pas pu s'accorder lundi sur l'entrée du Quatar dans le groupe. L'émirat arabe se proposerait de prendre 25% du capital et revendiquerait une minorité de blocage, rapporte le
Financial Times Deutschland. Il apporterait en échange au moins deux milliards d'euros sur les 5 milliards d'augmentation de capital envisagés par la direction du groupe pour sortir de l'impasse ou Porsche s'est enfoncé. En voulant acheter 75% du capital de VW, le groupe familial s'est endetté de neuf milliards d'euros. Une charge financière telle que le constructeur de voiture de sport est victime aujourd'hui du retour de balancier. Ferdinand Piëch, le grand manitou de VW qui s'est toujours opposé à la prise de contrôle du groupe de Wolfsburg par Porsche profite de la dégringolade du groupe familial pour inverser le rapport de force et veut « avaler » Porsche dans le Konzern VW. Son cousin Wolfgang Porsche, allié à Wendelin Wiedeking, le patron du groupe de Stuttgart, perdrait alors tout pouvoir et s'y oppose. L'augmentation de capital de 5 milliards d'euros et l'alliance avec le Quatar lui permettrait de rejeter l'intégration dans VW et de négocier au contraire une fusion à parité des deux groupes. Mais selon les informations du Financial Times Deutschland, Ferdinand Piëch aurait entrepris une bataille d'influence au sein du clan familial, mettant en garde contre ce qui serait la première intrusion d'un étranger à la famille dans le groupe de Stuttgart. Il souligne que les perspectives de l'émir du Quatar sont pour l'instant parfaitement inconnues, notamment en ce qui concerne l'avenir des relations Porsche/VW.