| Le solaire de Desertec sourit à Merkel | Vatenfall préfère le charbon | Les paysans du Nordfriesland hostiles aux réservoirs de CO2 |
jeudi 25 juin 2009 à 21:11 - permalien #403
En Bref:
l'Allemagne mise au piquet par Bruxelles dans trois domaines: le refus de publication de la liste des bénéficiaires de la PAC, en Bavières; la tarification sous le manteau de tarifs des réseaux de téléphone mobiles avec certains opérateurs, contraire aux directives européennes; la régulation des marchés de l'énergie qui bride la concurrence entre les producteurs d'électricité au dépend des consommateurs...les assurés des caisses publiques d'assurance maladie devront continuer à payer la taxe de 10 euros pour les premiers soins renouvelable chaque trimestre, confirme le tribunal social fédéral, elle n'est pas contraire à la loi constitutionnelle...la dernière session de la conférence de l'Islam en Allemagne s'est achevée sans déclaration commune des participants. Le rôle des associations musulmanes dans l'intégration, la publicité de leur financement et même le terme "Islamisme" restent sujet à débat...
Le solaire plaît à Merkel. Le projet Desertec de constructions de centrales dans les déserts de l'Afrique pourrait transformer le marché de l'énergie et la chancelière se félicite de ce que des industriels allemand rassemblent leur force pour sa réalisation. Desertec permettrait également éventuellement d'approvisionner en partie l'Europe. Le projet, évalué à 400 milliards d'euros, conviendrait à merveille selon elle à la stratégie "méditerranéenne" de l'Union européenne, rapporte Spiegel on line. Desertec serait bénéfique pour l'équipement de l'Afrique et Merkel estime que des crédits européens devraient donc alimenter le projet en question. Eon et RWE, deux des principaux producteurs d'électricité seront partie prenante de la constitution de l'ensemble industriel et financier qui envisagera sa mise en place, le 13 juillet à Münich.
D'autres producteurs d'électricité comme Vatenfall mettent en cause le réalisme de Desertec au contraire et restent fidèles au charbon, selon Spiegel on line. Selon le président du groupe les milliards d'investissements que nécessiterait Desertec représentent des sommes énormes. Les coûts de transport de l'électricité des déserts aux côtes, voire en Europe, seraient irréalistes. L'Europe doit produire son électricité sur son propre sol. Vattenfall devrait toujours exploiter des centrales au charbon en 2050, dont les émissions en CO2 devraient être stockées dans des réservoirs naturels souterains. Une solution que certains experts estiment aussi irréaliste et coûteuse que les centrales solaires en Afrique. Et qui par ailleurs sème déjà quelques vents de révolte.
Résistance en Schleswig Holstein contre la construction d'un réservoir de CO2 pour les centrales au charbon de Rhénanie. Les paysans et les habitants de la région du Nordfriesland se mobilisent contre un projet du groupe d"électricité RWE qui envisage d'utiliser dans la région des réservoirs souterrains pour emmagasiner 100 millions de tonnes de CO2 de ses centrales au charbon de Rhénanie, qui seraient transportées dans la région de Niebüll par pipe line, rapporte le Frankfurter Rundschau. La mise en place de centrales au "charbon propre" « sous nos maisons » comme le dit une paysanne, leur parait être une fumisterie, dans une région ou le solaire et l'éolienne sont à l'honneur. Ils étaient une quinzaine à protester au début dans leurs manifestations du lundi: « stop au réservoir de sotackage du CO2 » et se retrouvent régulièrement à 250 aujourd'hui, tandis que leur « initiative » compterait déjà 2500 membres. Certains évoquent déjà un Gorleben bis. A Gorleben, dans la région de Hanovre, la mise en place d'un site de déchet nucléaire est bloquée depuis des décennies par la résistance des habitants et des anti-nucléaires.
l'Allemagne mise au piquet par Bruxelles dans trois domaines: le refus de publication de la liste des bénéficiaires de la PAC, en Bavières; la tarification sous le manteau de tarifs des réseaux de téléphone mobiles avec certains opérateurs, contraire aux directives européennes; la régulation des marchés de l'énergie qui bride la concurrence entre les producteurs d'électricité au dépend des consommateurs...les assurés des caisses publiques d'assurance maladie devront continuer à payer la taxe de 10 euros pour les premiers soins renouvelable chaque trimestre, confirme le tribunal social fédéral, elle n'est pas contraire à la loi constitutionnelle...la dernière session de la conférence de l'Islam en Allemagne s'est achevée sans déclaration commune des participants. Le rôle des associations musulmanes dans l'intégration, la publicité de leur financement et même le terme "Islamisme" restent sujet à débat...
Le solaire plaît à Merkel. Le projet Desertec de constructions de centrales dans les déserts de l'Afrique pourrait transformer le marché de l'énergie et la chancelière se félicite de ce que des industriels allemand rassemblent leur force pour sa réalisation. Desertec permettrait également éventuellement d'approvisionner en partie l'Europe. Le projet, évalué à 400 milliards d'euros, conviendrait à merveille selon elle à la stratégie "méditerranéenne" de l'Union européenne, rapporte Spiegel on line. Desertec serait bénéfique pour l'équipement de l'Afrique et Merkel estime que des crédits européens devraient donc alimenter le projet en question. Eon et RWE, deux des principaux producteurs d'électricité seront partie prenante de la constitution de l'ensemble industriel et financier qui envisagera sa mise en place, le 13 juillet à Münich.
D'autres producteurs d'électricité comme Vatenfall mettent en cause le réalisme de Desertec au contraire et restent fidèles au charbon, selon Spiegel on line. Selon le président du groupe les milliards d'investissements que nécessiterait Desertec représentent des sommes énormes. Les coûts de transport de l'électricité des déserts aux côtes, voire en Europe, seraient irréalistes. L'Europe doit produire son électricité sur son propre sol. Vattenfall devrait toujours exploiter des centrales au charbon en 2050, dont les émissions en CO2 devraient être stockées dans des réservoirs naturels souterains. Une solution que certains experts estiment aussi irréaliste et coûteuse que les centrales solaires en Afrique. Et qui par ailleurs sème déjà quelques vents de révolte.
Résistance en Schleswig Holstein contre la construction d'un réservoir de CO2 pour les centrales au charbon de Rhénanie. Les paysans et les habitants de la région du Nordfriesland se mobilisent contre un projet du groupe d"électricité RWE qui envisage d'utiliser dans la région des réservoirs souterrains pour emmagasiner 100 millions de tonnes de CO2 de ses centrales au charbon de Rhénanie, qui seraient transportées dans la région de Niebüll par pipe line, rapporte le Frankfurter Rundschau. La mise en place de centrales au "charbon propre" « sous nos maisons » comme le dit une paysanne, leur parait être une fumisterie, dans une région ou le solaire et l'éolienne sont à l'honneur. Ils étaient une quinzaine à protester au début dans leurs manifestations du lundi: « stop au réservoir de sotackage du CO2 » et se retrouvent régulièrement à 250 aujourd'hui, tandis que leur « initiative » compterait déjà 2500 membres. Certains évoquent déjà un Gorleben bis. A Gorleben, dans la région de Hanovre, la mise en place d'un site de déchet nucléaire est bloquée depuis des décennies par la résistance des habitants et des anti-nucléaires.
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