Chacun son sondage | Les services secrets veulent toujours en savoir plus |
vendredi 25 septembre 2009 à 01:16 - permalien #456
Les dernières nouvelles chaudes à la veille du scrutin, c'est un peu comme un self-service. Les militants de la CDU peuvent se consoler en lisant dans le Tagesspiegel un interview de Mathias Jung, chef de l'institut de sondage « Forschungsgruppe Wahlen », assurant qu'il n'y a pas eu de changement dans les tendances de ces dernières semaines. La CDU et le FDP disposeraient toujours d'une majorité potentielle au Bundestag qui sera élu le 27 septembre. Le SPD lui va encaisser un fiasco et ne dépassera pas 25% des suffrages. Les supporters du SPD de Franck Walter Steinmeier trouveront par contre leur bonheur en lisant les prévisions de l'institut de sondage Forsa, selon lequel la CDU chute encore, à 33% cette fois. Tandis que le FDP se maintient lui à 14% . Les deux réunis font jeu égal sans plus avec l'opposition SPD (25%), la Gauche (10%) et les Verts (12%). L'issue du scrutin sera donc serrée...
Une fois le SPD est en hausse, une fois la CDU et le FDP se maintiennent commente sardonique le Bild Zeitung, qui rappelle au passage que le "Forschungsgruppe Wahlen" qui s'affirme si sur des ses pronostics s'était planté comme tous les autres en 2005. les instituts de sondage pronostiquaient 41% pour Merkel, elle rassembla seulement 35,2%, plongeant la CDU dans « la dépression ».
Cette fois Infratest dimap ne voit pas de « tendance certaine » à 48 heures du vote et souligne que 25% des électeurs environ n'ont toujours pas choisi pour qui ils allaient voter. « Parfois on voit juste parfois on est à côté de la plaque », souligne de son côté, lucide, le patron de TNS Emnid. Tous les instituts sont au moins d'accord sur un point commente le Bild, avec humour. Horst Schlammer ne sera jamais chancelier!
Révélations de fin de campagne. C'est fou comme les documents discrets, les études « secrètes », débusqués par les médias font la une ces derniers jours. Après les révélations brulantes sur le nucléaire, issues du ministère de l'environnement, de la recherche ou de l'industrie, cette fois c'est le ministre de l'intérieur de Wolfgang Schäuble (CDU) qui en fait les frais, note Spiegel on line. Une étude de ses services propose de négocier pour la prochaine coalition gouvernementale le renfort des pouvoirs des services de renseignements qui aurait à l'avenir accès aux données personnelles des citoyens, ou pourraient mettre les ordinateur privés sous surveillance, tous privilèges réservés jusqu'ici à la police criminelle et à la justice,. Un projet qui a déclenché aussitôt les protestations véhémentes du parti libéral FDP et du SPD. Le porte parole de Wolfgang Schäuble assure que ces revendications sont de simples « souhaits » des services du ministère et n'ont rien à voir avec un cahier de charge pour le futur gouvernement d'Angela Merkel.
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment.
:: Fil rss des commentaires de ce billet ::
Ajouter un commentaire