Le FDP met un bémol au nucléaire | Le SPD sans boussole | Gorbatchev ovationné à Berlin |
samedi 3 octobre 2009 à 23:34 - permalien #464
Si les exploitants ne veulent pas respecter nos conditions, la loi de sortie de l'atome votée par le gouvernement rouge vert restera en vigueur, menace Andreas Pinkwart, vice-président du FDP, dont les propos sont rapportés par le Berliner Zeitung.
Jürgen Großmann, le président du groupe RWE, l'un des principaux producteurs d'énergie, avait déclaré lui au contraire que le prolongement de la durée de vie des centrales devait être global, pour les 17 installations actuellement en activité. Les centrales de Biblis, A et B notamment devraient faire partie du lot, alors qu'elles accumulent les pannes depuis longtemps. Les réacteurs des deux blocs sont actuellement à l'arrêt.
A droite, à gauche ou bien tout droit. Le SPD reste visiblement sans boussole. Même si la direction du parti social-démocrate semble avoir choisi une direction de rechange, dans laquelle Franck-Walter Steinmeier est entouré notamment pas Klaus Wowereit, le maire de Berlin, et Andre Nalhes, représentants la gauche du parti, et par Sigmar Gabriel, un pragmatique. "Le SPD doit rompre avec le tabou de l'alliance avec le parti la Gauche au prochain congrès de Dresde" en novembre, selon Wowereit, une politique qui a fait énormément tord au parti. Il milite également pour le retour sur les réformes qui ont le plus écoeuré l'électorat populaire du SPD. La retraite à 67 ans, dont Franz Müntefering l'ex président du parti, s'était fait l'artisan, en tout premier.
Steinmeier met au contraire en garde son parti contre un « tournant à gauche ». Le SPD ne doit pas être le représentant d'intérêts spécifiques, mais il doit demeurer un parti populaire, défendant les intérêts des différentes couches sociales, rapporte le Süddeutsche Zeitung. L'ex candidat chancelier souligne que 1,4 millions d'électeurs du parti socia-démocrate, ont donné leur voix il y a huit jours à la CDU et au FDP."Nous n'avions pas su les convaincre que le SPD lutte aujourd'hui pour le redressement économique. »
Hannelore Kraft, présidente du SPD de Rhénanie du Nord Westphalie, met en garde de son côté contre la tentation de décrier toute la politique des réformes impulsées sous le gouvernement de l'ex chancelier Schröder et de jeter ainsi par dessus bord la retraite à 67 ans et « l'agenda 2010 ». Ce serait une attitude totalement contre-productive.
On évoque par contre à nouveau le nom d'Andrea Ypsilanti (SPD) qui fut victime en Hesse en 2008 du tabou décrété à l'égard de l'alliance avec la Gauche, note le Frankfurter Allgemeine Zeitung.Parce qu'elle tentait de le mettre en cause, elle essuya les foudres des médias, de ses adversaires, et de dirigeants du SPD, dont Steinmeier. Ypsilanti avait assuré avant le scrutin lors des élections du Land de Hesse qu'elle ne gouvernerait pas avec la Gauche, avant de l'envisager au lendemain du vote, faute d'avoir la majorité nécessaire à la constitution d'un gouvernement rouge-vert. Elle fut accusée de trahir la parole donnée. Après la débâcle enregistrée le 27 septembre, son attitude ouverte vis à vis du parti la Gauche pour l'associer au gouvernement du Land de Hesse apparaît au contraire sous un angle plus favorable. Et certains sociaux démocrates plaident pour son retour à la direction du SPD, en Hesse, comme sur le plan fédéral (sur la candidature d'Andrea Ypsilanti lire ma revue de presse du 04/11/2008)
Gorbatchev ovationné à Berlin, lors des cérémonies de commémoration de la réunification. L'ex dirigeant soviétique, père de la Petestroïka, s'est vu remettre le prix Quadriga, qui célèbre toutes les personnalités et institutions qui ont permis par leur attitude, le tournant démocratique en Allemagne de l'est, et la chute du mur. Gorbatchev a planté un arbre devant le Reichstag, sous les slogans « Gorbi, Gorbi, », en compagnie de Lothar de Maizières (CDU) le dernier premier ministre de l'ex RDA.
Il a reçu en fin de journée une « standing ovation », au ministère des affaires étrangères, devant 800 personnes rassemblées sur les lieux ou fut signé en 1990 le traité de la réunification note le Berliner Morgenpost. Gorbatchev a invité l'Europe à : « saisir les opportunités actuelle. Si nous continuons comme auparavant, la crise frappera à nouveau dans quelques années, et nous n'en sortirons pas ».
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