Réforme fiscale express | La Grèce donne des aîles | Kunduz, Le ministre de la défense accusé de mensonges
vendredi 19 mars 2010 à 15:11 - permalien #578
Il devrait inverser la tendance pour le ministre président en poste, Jürgen Rüttgers, CDU, et le gouvernement régional des démocrates chrétiens et des libéraux qui risque fort de ne pas survivre au scrutin. Et la coalition au pouvoir à Berlin serait évidemment ébranlée par la défaite. Elle est déjà mal en point, se survit en fait.
«Jamais une coalition gouvernementale n’avait encore été constituée sur un programme aussi éloigné de la réalité que celui-ci. Un véritable mensonge en ce qui concerne sa politique financière et fiscale. Les électeurs en sont conscients».
*La Grèce donne des ailes, elle fait bouger l’Union européenne souligne avec humour le Frankfurter Rundschau. La menace de faillite de l’état hellène démontre que le pacte de stabilité de la zone euro ne prévoyait pas tout. Il n’empêche pas nont plus les pays de la zone euro de ne pas respecter les fameux critères de Maastricht, Allemagne comprise.
Les propositions avancées aujourd’hui par Berlin, la constitution d’un fond monétaire européen ou la possibilité d’exclure un pays de la zone euro s’il ne respecte pas durablement ses impératifs, veulent tirer les enseignements des difficultés d’Athènes. Il n’est pas sur que Berlin emporte l’accord indispensable des autres pays de la zone euro pour inscrire ces réformes dans un traité modifié.
Mais l’Allemagne détient un argument fort. Sans sa participation à un plan d’aide à la Grèce, celui-ci ne serait pas fiable et ne calmerait en rien les marchés.
Pour éviter un nouveau cas grec à l’avenir, l’Allemagne est prête par ailleurs à coordonner plus étroitement la politique économique de la zone euro -même s’il n’est pas question pour autant de faire des concessions sur la compétitivité allemande sur les marchés à l’exportation, comme le revendique Paris. C’est déjà une évolution inattendue.
*Karl Theodor zu Guttenberg, le ministre de la défense, avait toutes les informations nécessaires à sa disposition sur le bombardement de Kunduz, assurait hier l’ex chef d’état-major de la Bundeswehr, Hans Schneiderhan devant la commission d’enquête parlementaire sur le bombardement au nord de l’Afghanistan qui aurait fait 140 morts, des civils pour l’essentiel.
Karl Theodor zu Guttenberg, démocrate chrétien bavarois (CSU), prétend l’inverse et assure que Schneiderhan et le secrétaire d'état à la défense Peter Wichert...lui auraient dissimulé des documents faussant ainsi son jugement. Il avait estimé le bombardement commandé par l’officier allemand Georg Klein, «militairement justifié», avant de renverser complètement son appréciation en l’estimant finalement «militairement injustifié», rappelle le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Il licenciera donc les deux hommes, les accusant d’un forfait qu’ils n’ont en rien commis assureront-ils de concert devant la commission d’enquête. Frankfurter Allgemeine. Ils accusent donc aujourd’hui le ministre de mensonge.
Si c’est le cas, effectivement, Zu Guttenberg ne peut pas rester ministre conclu l’opposition au gouvernement note Spiegel on line. Toutes le déclarations de Schneiderhan apportent en fait peu de munitions pour l’opposition, estime die Welt.
La crédibilité de Schneiderhan et Wichert a été mise en cause par les révélations de Spiegel on line, confirmée à la commission d’enquête par l’ex chef d’état-major. Une équipe mise en place au sein du ministère de la défense, le «Gruppe 85« était chargé de détourner les soupçons et les critiques à l’égard de la Bundeswehr en disqualifiant notamment le rapport de la gendarmerie militaire selon laquelle le commandant de l’opération le colonel Klein aurait manqué au respect des consignes d‘engagement. Une preuve s’il en était besoin, assène le secrétaire général de la CSU, le parti de Guttenberg que celui-ci a bien fait de mette un trait sur tout cela en licenciant Schneiderhan et Wichert.
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