Le voyage de Merkel relance le débat sur l'adhésion de la Turquie | Un meurtre qui fait frissonner l'Allemagne |
mercredi 31 mars 2010 à 21:26 - permalien #588
Une phrase dont les membres de la coalition livrent des interprétations diverses. Le ministre président démocrate chrétien du Bad Würtemberg, Stefan Mappus, estime comme plusieurs de ses collègues que les relations avec la Turquie sont très importantes, mais ne justifient pas l’adhésion de la Turquie à l’Union rapporte le Süddeutsche Zeitung.
Des déclarations qui mettent en rage les libéraux du FDP. Pour Guido Westerwelle, le président du part, ministre des affaires étrangères d’Angela Merkel, l’ouverture vis à vis de la Turquie est l’une des particularités de sa politique. Il l’avait répété lors de sa récente visite à Ankara, affirmant qu’il n’était pas là «en touriste».
Le porte parole du FDP pour la politique européenne, Michael Link, attend donc de la chancelière qui n’est pas non plus partisane de l’adhésion de la Turquie une mise au point. «Nous souhaiterions qu’elle fasse respecter l’accord de la coalition, y compris dans son propre parti.
Mais lorsque l’on écoute la chancelière, on n’est plus du tout certain à la longue qu’elle tienne le refus de l’adhésion de la Turquie pour une stratégie diplomatique efficace à long terme. Mais elle se comporte comme une scientifique: il y a encore de nombreuses années de répit avant de prendre une décision. Tandis que les élections en Rhénanie du nord Westphalie sont dans cinq semaines.
Le SPD -qui se veut le représentant de l’électorat d’origine turque- critique vivement de son côté la politique d’Angela Merkel. Klaus Wowereit, maire de Berlin et vice-président du parti, l’accuse d’avoir raté l’occasion d’envoyer le bon signal et met en cause sa volonté d’intégrer les citoyens turcs résidant en Allemagne. Le président du SPD, Sigmar Gabriel, déclare lui au Berliner Zeitung, que Merkel fait de l’idéologie au lieu de faire de la politique à l’égard de la Turquie pour des raisons de politique intérieure. Elle veut profiter du ressentiment anti-turc lors des prochaines élections." Au lieu d’alimenter un débat sur l’entrée de la Turquie dans l’Union, la chancelière ferait mieux de fixer des objectifs concrets tels que le doublement du volume des échanges commerciaux dans les cinq prochaines années.
La chancelière s’est réjouie de la construction prochaine d’une université allemande à Istamboul. «Nous travaillons à ce projet depuis longtemps", a-t-elle expliqué lors d’une discussion avec les élèves du collège allemand, rapporte le Hannoversche Allgemeine. Un projet dont se félicite également Ahmet Davutoglu le ministre des affaires étrangères turc. l’université sera construire sur la reive asiatique. L’Allemagne fournira les enseignants et les programmes pour les 5000 étudiants prévus. La langue d’enseignement sera l’Allemand. Un établissement universitaire turco-allemand devrait également être fondé à Izmir en 2011. Après avoir exprimé un premier refus Merkel se montrait ouverte à l’égard de la constitution de collège turcs en Allemagne, à condition que leurs écoliers ne négligent pas l’Allemand.
Un meurtre qui fait frissonner l’Allemagne. Andreas H., 19 ans, a fait tuer sa famille, ses deux soeurs et ses parents par son ami Frederik B. 20 ans. Il avait fini par les haïr, selon les psychiatres rapporte die Welt. Il ne voulait pas se mouler dans le rôle qu’ils lui donnaient, ils étaient ligués contre lui et son père le dominait.
Andreas H. a commencé par se détester lui même, et aurait songé à se suicider. Ne pouvant tuer les siens de sa propre main, il aurait convaincu son ami d’exécuter sa famille. Frederik B. aurait agi ainsi pour prouver son amitié. L’accusation assure de son côté que le jeune Andreas H. e son ami convoitaient en fait l’héritage des parents qui leur aurait assuré une vie très confortable.
Les deux jeunes gens avaient commencé par exécuter les deux soeurs. Puis ils avaient retrouvé les parents dans un café et avaient passé la soirée avec eux, avant de les tuer à leur retour dans la maison familiale. «On se croyait dans un film». Andreas H. a été condamné à la prison à vie. Frederik B., le meurtrier par amitié, à 10 ans de prison.
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