Victoire pour Emmily | Derniers dérapages racistes d'un membre du directoire de la Bundesbank | La coalition d'Angela Merkel proche de la crise existencielle |
vendredi 11 juin 2010 à 18:45 - permalien #644
Le licenciement d'Emmily, caissière de 52 ans, par la chaine de magasin Kaiser's, pour avoir détourné deux bons de consignes pour une valeur de 1,30 euros, après 30 ans de service avait déclenché une vague de colère dans tout le pays, rappelle die Welt. Le jugement du tribunal du travail fédéral était attendu comme aucun ne l'avait encore été.
L'annulation de son licenciement est une victoire de la sagesse. La décision des juges épouse cette fois le sentiment populaire alors que le droit et le sentiment de justice ne vont pas toujours de pair.
L'annulation de son licenciement est une victoire de la sagesse. La décision des juges épouse cette fois le sentiment populaire alors que le droit et le sentiment de justice ne vont pas toujours de pair.
Devant le tribunal l'avocat d'Emily avait souligné que l'acte reproché à sa cliente pouvait justifier un avertissement, en aucun cas un licenciement rapporte le Tageszeitung. «Un manager ne serait pas licencié non plus pour un tel détournement. »
L'avocate du super-marché plaida au nom des faibles marges des chaines de magasin, soulignant que le montant du délit n'avait pas de rapport avec la perte totale de la confiance à l'égard du salarié coupable.
« Un vol n'est pas égal à un autre, » souligne au contraire le Berliner Zeitung, Emmily peut retourner à sa caisse. Pendant des années les tribunaux du travail ont jugé d'après la devise « un vol est un vol », confirmant la plupart des licenciements décidés par les employeurs, sans prendre en compte l'ancienneté du salarié, les conséquence du licenciement sur son existence.
Un automatisme aussi brutal que contestable, conforté par le tribunal fédéral du travail au cours des années quatre-vingt. Le principe élémentaire de proportionnalité de la peine et du délit avait été ainsi mis hors la loi. Les employeurs en ont profité. Le tribunal fédéral vient de rétablir le respect qui doit être accordé à ce principe. Il est regrettable ceci-dit que la caissière Emily ait dû avoir recours à tant d'instances judiciaires avant de trouver des juges qui l'entendent.
« Les immigrés rendent l'Allemagne toujours plus sotte » selon Thilo Sarrazin, membre du directoire de la Bundesbank et du SPD, ex-ministre des finances de la ville état de Berlin. Nous devenons naturellement en moyenne plus stupides, a-t-il expliqué lors d'une réunion publique à Darmstadt à l'invitation du cercle école-économie de la fédération des entrepreneurs de Hesse, rapporte le Bild Zeitung. Les immigrés qui viennent de Turquie, du Moyen-Orient et du proche-Orient ou de l'Afrique sont moins éduqués que ceux venus d'autres pays. Parce qu'ils dont plus d'enfants que les Allemands, la proportion des groupes ethniques de niveau intellectuels différents ne cesse de croître. L'intelligence est transmise en effet des parents aux enfants, selon Sarrazin, l'héritage intellectuel représente environ 80%.
Certains de ses auditeurs ont réagi par un sourire. Il n'y a pas eu de réaction de protestation ostensible dans la salle.
Sarrazin cultive ces dérapages. Un rapport d'expert avait en 2009 analysé comme "racistes" ses propos tenus dans un interview publié à l'époque, rappelle le Financial Times Deutschland. Ni la Bundesbank, ni le SPD ne l'ont pour autant exclu. Sarrazin avait commenté alors: "quand je dis que les Arabes n'ont pas les yeux bleus, c'est un fait, ce n'est pas du racisme" (!). je peux lui faire rencontrer tout de suite cinq arabes aux yeux bleus avait répliqué le responsable du SPD de Berlin-Spandau, quartier ou les communautés turques et arabes sont concentrées.
Le gouvernement d'Angela Merkel est au bord de la crise existencielle estime die Welt. Dans les cercles gouvernementaux Certains n'excluent pas un éclatement de la coalition avant la fin de son mandat en 2013.
« Si nous passons l'été » nous irons jusqu'à la fin de la législature. Le 7 juillet, date de l'examen du budget au parlement, sera une date décisive.
La chancelière a appelé son gouvernement à resserrer ses rangs. « Elle n'est pas prête à tolérer la façon dont le FDP et la CSU polémiquent l'un contre l'autre ». L'affrontement verbal ne met certes pas en danger, selon elle, la cohésion de la coalition. Mais à force de multiplier ainsi les querelles il ne faut pas s'étonner que le respect à l'égard du politique ne cesse de dégringoler.
Le FDP attend lui de la chancelière qu'elle fasse taire les revendications de hausses des impôts pour les plus riches qui émanent des rangs de son parti. Il s'insurge contre les propos de la chancelière qui laissent la porte de l'aide publique au groupe Opel entrouverte, alors que le ministre des finances le libéral Brüderle y a mis son veto. L'élection du candidat de la coalition , Christian Wulff (CDU), le 30 juin, à l'aide des votes de la coalition majoritaire à l'essemblée fédérale n'est pas assurée estime-t-on dans les cercles gouvernementaux.
Il y a trop d'incertitudes, de comptes à régler. Il est possible que Wulf soit élu seulement au troisième tour, à la majorité simple.
L'avocate du super-marché plaida au nom des faibles marges des chaines de magasin, soulignant que le montant du délit n'avait pas de rapport avec la perte totale de la confiance à l'égard du salarié coupable.
« Un vol n'est pas égal à un autre, » souligne au contraire le Berliner Zeitung, Emmily peut retourner à sa caisse. Pendant des années les tribunaux du travail ont jugé d'après la devise « un vol est un vol », confirmant la plupart des licenciements décidés par les employeurs, sans prendre en compte l'ancienneté du salarié, les conséquence du licenciement sur son existence.
Un automatisme aussi brutal que contestable, conforté par le tribunal fédéral du travail au cours des années quatre-vingt. Le principe élémentaire de proportionnalité de la peine et du délit avait été ainsi mis hors la loi. Les employeurs en ont profité. Le tribunal fédéral vient de rétablir le respect qui doit être accordé à ce principe. Il est regrettable ceci-dit que la caissière Emily ait dû avoir recours à tant d'instances judiciaires avant de trouver des juges qui l'entendent.
« Les immigrés rendent l'Allemagne toujours plus sotte » selon Thilo Sarrazin, membre du directoire de la Bundesbank et du SPD, ex-ministre des finances de la ville état de Berlin. Nous devenons naturellement en moyenne plus stupides, a-t-il expliqué lors d'une réunion publique à Darmstadt à l'invitation du cercle école-économie de la fédération des entrepreneurs de Hesse, rapporte le Bild Zeitung. Les immigrés qui viennent de Turquie, du Moyen-Orient et du proche-Orient ou de l'Afrique sont moins éduqués que ceux venus d'autres pays. Parce qu'ils dont plus d'enfants que les Allemands, la proportion des groupes ethniques de niveau intellectuels différents ne cesse de croître. L'intelligence est transmise en effet des parents aux enfants, selon Sarrazin, l'héritage intellectuel représente environ 80%.
Certains de ses auditeurs ont réagi par un sourire. Il n'y a pas eu de réaction de protestation ostensible dans la salle.
Sarrazin cultive ces dérapages. Un rapport d'expert avait en 2009 analysé comme "racistes" ses propos tenus dans un interview publié à l'époque, rappelle le Financial Times Deutschland. Ni la Bundesbank, ni le SPD ne l'ont pour autant exclu. Sarrazin avait commenté alors: "quand je dis que les Arabes n'ont pas les yeux bleus, c'est un fait, ce n'est pas du racisme" (!). je peux lui faire rencontrer tout de suite cinq arabes aux yeux bleus avait répliqué le responsable du SPD de Berlin-Spandau, quartier ou les communautés turques et arabes sont concentrées.
Le gouvernement d'Angela Merkel est au bord de la crise existencielle estime die Welt. Dans les cercles gouvernementaux Certains n'excluent pas un éclatement de la coalition avant la fin de son mandat en 2013.
« Si nous passons l'été » nous irons jusqu'à la fin de la législature. Le 7 juillet, date de l'examen du budget au parlement, sera une date décisive.
La chancelière a appelé son gouvernement à resserrer ses rangs. « Elle n'est pas prête à tolérer la façon dont le FDP et la CSU polémiquent l'un contre l'autre ». L'affrontement verbal ne met certes pas en danger, selon elle, la cohésion de la coalition. Mais à force de multiplier ainsi les querelles il ne faut pas s'étonner que le respect à l'égard du politique ne cesse de dégringoler.
Le FDP attend lui de la chancelière qu'elle fasse taire les revendications de hausses des impôts pour les plus riches qui émanent des rangs de son parti. Il s'insurge contre les propos de la chancelière qui laissent la porte de l'aide publique au groupe Opel entrouverte, alors que le ministre des finances le libéral Brüderle y a mis son veto. L'élection du candidat de la coalition , Christian Wulff (CDU), le 30 juin, à l'aide des votes de la coalition majoritaire à l'essemblée fédérale n'est pas assurée estime-t-on dans les cercles gouvernementaux.
Il y a trop d'incertitudes, de comptes à régler. Il est possible que Wulf soit élu seulement au troisième tour, à la majorité simple.
04.02.2013
20.01.2013
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