Médicaments sans contrôle | Le gouvernement contraint de s'accorder avec le SPD | Les Verts à l'assaut de Berlin |
jeudi 21 octobre 2010 à 17:23 - permalien #727
Invasion des pilules pharmaceutiques. L’institut pour la qualité et la commercialisation des médicaments (IQWiG) est menacé de perdre ses pouvoirs sur la contrôle des médicaments, si l’on en croit le Tageszeitung.
Les critères selon lesquels l’efficacité des nouveaux remèdes doit être vérifié vont être «dilués"». Leur valeur thérapeutique ne serait plus définie scientifiquement dorénavant, mais «politiquement», par un décret du ministère de la santé. Les groupes pharmaceutiques ne seraient plus tenus de prouver que les nouveaux remèdes ont une efficacité thérapeutique supérieur ou complémentaire à ceux qui existent déjà . L’institut pour la qualité (IQWiG) devrait quant à lui faire la preuve maintenant de leur inefficacité par rapport aux vertus thérapeutiques qu’ils proclament, pour mettre en cause leur commercialisation. Ce qui est pratiquement impossible selon le président de l’IQWiG, Jürgen Windeler.
*Ursula von der Leyen, ministre du travail, tente de trouver une majorité pour le vote de la réforme des prestations de revenu minimum, dites Harz IV. La manoeuvre est difficile car le gouvernement Merkel n’a plus la majorité au Bundesrat et se trouve donc contraint de négocier un accord avec le SPD, note le Süddeutsche Zeitung.
Celui-ci rejette pour l’instant les propositions de réformes de la ministre qui se traduiraient notamment par une hausse de 5 euros du revenu minimum des adultes, et par une allocation garantissant la scolarité de leurs enfants. Or la ministre fait face à des contraintes de temps strictes. La cour constitutionnelle qui a jugé les prestations actuelles impropres à garantir le droit à l’existence décente de chaque individu, a donné jusqu’à la fin de cette année 2010 au gouvernement pour les réformer.
Les prestations pour les enfants augmenteraient selon les propositions de la ministre de 10 à 12 euros, selon les organisations sociales. Le président du SPD, Sigmar Gabriel, menace de bloquer la réforme au Bundesrat et estime qu’il ne s’agit que de petites mesurettes.
Le SPD revendique une rencontre au sommet entre la chancelière et le chef du groupe parlementaire social démocrate au Bundestag, Franck-Walter Steinmeier. Il insiste sur la création de nouvelles écoles «à plein temps», et l’équipement en crèches. D’ici le 17 décembre le gouvernement et l’opposition pourraient trouver un accord global qui associerait également la reconnaissance d’un salaire minimum dans la branche du travail à temps partiel.
*Renate Kunast, chef du groupe des Verts au Bundestag devrait se présenter aux prochaines élections du Land de Berlin, en septembre 2011, pour conquérir la ville-état et détrôner Klaus Wowereit, SPD, qui gouverne la capitale allemande en alliance avec le parti la gauche, souligne le Tagesspiegel. Elle devrait annoncer sa décision le 5 novembre prochain lors d’une assemblée des Verts à Berlin, quelques jours avant la conférence du parti écologiste qui nommera sa tête de liste pour les élections de 2011. Selon les sondages actuels Künast et Wowereit feraient actuellement jeu égal.
*Ursula von der Leyen, ministre du travail, tente de trouver une majorité pour le vote de la réforme des prestations de revenu minimum, dites Harz IV. La manoeuvre est difficile car le gouvernement Merkel n’a plus la majorité au Bundesrat et se trouve donc contraint de négocier un accord avec le SPD, note le Süddeutsche Zeitung.
Celui-ci rejette pour l’instant les propositions de réformes de la ministre qui se traduiraient notamment par une hausse de 5 euros du revenu minimum des adultes, et par une allocation garantissant la scolarité de leurs enfants. Or la ministre fait face à des contraintes de temps strictes. La cour constitutionnelle qui a jugé les prestations actuelles impropres à garantir le droit à l’existence décente de chaque individu, a donné jusqu’à la fin de cette année 2010 au gouvernement pour les réformer.
Les prestations pour les enfants augmenteraient selon les propositions de la ministre de 10 à 12 euros, selon les organisations sociales. Le président du SPD, Sigmar Gabriel, menace de bloquer la réforme au Bundesrat et estime qu’il ne s’agit que de petites mesurettes.
Le SPD revendique une rencontre au sommet entre la chancelière et le chef du groupe parlementaire social démocrate au Bundestag, Franck-Walter Steinmeier. Il insiste sur la création de nouvelles écoles «à plein temps», et l’équipement en crèches. D’ici le 17 décembre le gouvernement et l’opposition pourraient trouver un accord global qui associerait également la reconnaissance d’un salaire minimum dans la branche du travail à temps partiel.
*Renate Kunast, chef du groupe des Verts au Bundestag devrait se présenter aux prochaines élections du Land de Berlin, en septembre 2011, pour conquérir la ville-état et détrôner Klaus Wowereit, SPD, qui gouverne la capitale allemande en alliance avec le parti la gauche, souligne le Tagesspiegel. Elle devrait annoncer sa décision le 5 novembre prochain lors d’une assemblée des Verts à Berlin, quelques jours avant la conférence du parti écologiste qui nommera sa tête de liste pour les élections de 2011. Selon les sondages actuels Künast et Wowereit feraient actuellement jeu égal.
04.02.2013
20.01.2013
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