Merkel, médiatrice à Chypre | Accents et cédilles plantent la carte d'identité électronique |
mercredi 12 janvier 2011 à 13:42 - permalien #788
Le ministre des affaires étrangères grec-chypriote Markos Kyprianou, fait le point des négociations entre les deux régimes qui se partagent l’île, dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung (consultation payante). Il explique que" les petits gestes de la partie turque qui permettraient de faire avance les négociations actuelles" font défaut aujourd’hui. Mais il souligne le progrès de la politique d’Erdogan, qui a reconnu le problème de la partition de l’île, à l’inverse de ses prédécesseurs qui considéraient la question comme réglée de fait par l’invasion de 1974.
Une fédération des deux états se partageant l’île serait un douloureux compromis pour les chypriotes-grecs, mais elles est la seule solution possible aujourd’hui, selon lui.
Le blocage actuel des discussions de la Turquie avec l‘Union européenne tient pour bonne part au refus d’Ankara de reconnaître Chypre en tant qu’état membre de l’Union, rappelle-t-il. Mais les chypriotes-grecs restent partisans de l’adhésion de la Turquie à L’union, souligne Kyprioanopu.
* Les noms avec cédilles, ou accents, tels qu’André, François, de Maizières..., font se planter le nouveau système de cartes d’identité électronique. Ces petits signes qui ne font pas partie de l’alphabet officiel sont incompatibles pour l’instant avec les logiciels utilisés pour enregistrer les nouvelles cartes d’identité ou leurs modifications. On peut certes retirer sa carte électronique flambant neuf auprès des services concernés. Mais leurs agents ne peuvent pas l’ enregistrer sur leurs terminaux. Ils accusent l’imprimerie fédérale d’être à l’origine du «bug» raconte le Berliner Zeitung.
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