Trio néo-nazi, "débâcle de l'état de droit" | L'énergie au coeur de la rencontre Poutine Merkel
dimanche 3 juin 2012 à 00:29 - permalien #1173
Mais il a été libéré notamment parce qu'il a entamé depuis 2001 sa « reconversion », en cessant de fréquenter les milieux d'extrême droite et en suivant une formation professionnelle pour « entreprendre un nouveau départ ».
Le troisième complice libéré, a permis quant à lui au trio nazi de vivre dans la clandestinité pendant des années en louant l'appartement de Zwickau dans lequel ils étaient repliés.
Beate Zschäpe la seule rescapée du trio meurtrier -ses deux complices se sont supprimés eux même alors qu'ils allaient être arrêtés- reste emprisonnée ainsi que deux des « complices » du groupe, qui avaient gardé le contact avec les trois nazis jusqu'au bout de leur clandestinité meurtrière.
Les 450 agents qui constituent la commission spéciale d'enquête découvrent par ailleurs de nouveaux détails mystérieux au cours de leur enquête. Tels que ces appels de téléphones portables du ministère de l'intérieur sur le téléphone de Zschäpe.
Il semble que nombre de question ne seront pas éclaircies par l'enquête en cours. Le trio entretenait-il des liens avec l'organisation "Blood and Honour". Pourquoi les meurtres se déroulaient-ils si souvent en Bavières ? Pourquoi le meurtre de la jeune policière sur un parking d'Heilbronn.
Zschäpe qui pourrait répondre à ses questions, reste muette.
Merkel et Poutine veulent renforcer les relations de leurs deux pays, souligne le Frankfurter Allgemeine Zeitung (édition papier). La chancelière accueillait le « nouveau » président russe vendredi à Berlin. « La république fédérale veut contribuer à la modernisation de l'industrie russe, a-t-elle déclaré. » L'énorme croissance des échanges entre les deux pays démontre le dynamisme de leur relation.
Poutine a précisé de son côté que le gaz russe serait distribué dans les foyers allemands dés le quatrième trimestre de cette année, grâce à la mise en service des premiers pipe-line du gazoduc Northstream. Merkel estime aujourd'hui que la Russie est un partenaire fiable, et nombre d'entrepreneurs allemands ont signé des contrats à long terme avec le groupe Gazprom'. Le projet russe-allemand Northstream, très critiqué au départ, est devenu un projet russo-européen, selon la chancelière.
Il ne saurait être question d'une dépendance unilatérale de l'Europe vis à vis du gaz russe, assure Poutine. Il s'agit au contraire d'un lien réciproque. La Russie dépend tout autant de l'Europe pour le commerce de son gaz et la modernisation de l'industrie.
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