Réduction ou croissance du déficit ? | Pouvoir de contrôle bancaire accru pour la BCE
vendredi 15 juin 2012 à 23:26 - permalien #1181
« L'accroissement du déficit serait encore supportable s'il avait du sens, s'il provenait par exemple d'une provision face aux coûts de la crise grecque. Mais il tient au contraire aux milliards qui devraient être investis dans des programmes sociaux tels que l'allocation d'éducation des enfants à la maison, jusqu'à l'âge de trois ans. » Les stratèges de la communication de Schäuble ont trouvé une étiquette chique pour décrire la politique du ministère, mais la politique de « la dernière occasion manquée », serait beaucoup mieux adaptée.
*« La BCE doit voir son pouvoir renforcé, titre le Handelsblatt (édition papier)» en exerçant le contrôle sur les banques de la zone-euro. Le gouvernement français et la banque de France plaident comme d'autres membres de la direction de la BCE pour cette solution. Angela Merkel s'est ralliée à cette revendication. Seule la Bundesbank s'y oppose encore.
Une telle résolution qui pourrait être prise au sommet des 29/29 juin signifierait la fin de l'autorité bancaire européenne (Eba) qui siège à Londres. La BCE serait beaucoup plus appropriée. Merkel a critiqué hier les stress-tests de l'Eba, soulignant, « je n'ai rien contre le fait que la BCE joue à l'avenir un rôle prépondérant en ce qui concerne le contrôle bancaire empêchant ainsi que par intérêt national les problèmes de chacun se répercutent sur nous. »
La Bundesbank s'oppose à la perspective de l'union bancaire sous tutelle de la BCE qui « ouvrirait la porte à une nouvelle tentative de mutualisation budgétaire », et se retrouve isolée. Même le gouvernement britannique est favorable à ce que les responsabilités de l'autorité bancaire qui siège à Londres soient déléguées à la BCE.
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