Hollande, fort ou faible? | Pour la Grèce est il déjà trop tard
lundi 18 juin 2012 à 15:22 - permalien #1183
Hollande est-il vraiment devenu l'homme fort de l'Europe ? La France n'en est pas encore à faire appel au fonds de stabilité de l'euro répond Joseff Joffe -éditeur de l'hebdomadaire die Zeit- dans le Tagesspiegel, mais l'économie est sur la mauvaise pente au moment ou les dettes s'accroissent.
Merkel reste la seule en Europe qui préside un pays à moitié guéri sur le plan économique, avec des caisses pleines. L'Allemagne roule sur l'or et le reste de l'Europe ne considère pas Paris comme le sauver. Hollande a surement le pouvoir des faibles qui peuvent faire chanter les riches sur le thème : « ma chère Angela, ou bien tu paie ou bien tu seras responsable de la catastrophe. » Certains commentateurs aux USA s'inclinent même devant le trône d'Angie.
Ils estiment qu'elle tient la réélection d'Obama entre ses mains, à condition qu'elle sauve l'Europe avec l'argent allemand. Jamais l'Allemagne n'a détenu un tel pouvoir.
Peut être est-il déjà trop tard et la sortie de la Grèce de l'euro demeure-t-elle la seule solution. Les Grecs doivent le décider eux même. Quoi que cela coûte, on se débarrasserait de la hargne à l'égard de la paresse des Grecs, commente le Tagesspiegel (édition papier).
Mais personne ne sait en fait quelles seraient les conséquences la la sortie de la Grèce de la zone euro. Les investisseurs et les épargnants en Italie et en Espagne mettraient sans doute leurs dépôts à l'abri à l'étranger. Qui sera le prochain et l'euro résistera-t-il s'interrogeraient alors les marchés dans la fièvre de la spéculation.
L'heure est aux décisions politiques, mais le « plus d'Europe » qui serait la conséquence nécessaire de la crise pour nombre de responsables politiques est rejeté par beaucoup. Les tergiversations de Merkel sont devenues d'autant plus un problème qu'elle n'est pas parvenue à faire comprendre à ses concitoyens l'importance du sauvetage de l'euro.
Hollande lui permettrait de développer une double stratégie enfin, avec la réduction de la dette d'un côté et une impulsion pour la croissance de l'autre. D'autres mesures ne sont pas réalisables à court terme, qu'il s'agisse de l'union bancaire, ou du fond d'amortissement de la dette des pays de la zone euro, sans lequel les pays pauvres ne retomberont jamais sur leurs pieds. Celui-ci aurait pour conséquence une hausse des taux d'intérêts pour l'Allemagne, alors que ceux de l'Espagne et de la Grèce seraient réduits.
Mais pour l'Europe et l'Allemagne, entre autres en raison des exportations, ce serait un bon investissement.
Ils estiment qu'elle tient la réélection d'Obama entre ses mains, à condition qu'elle sauve l'Europe avec l'argent allemand. Jamais l'Allemagne n'a détenu un tel pouvoir.
Peut être est-il déjà trop tard et la sortie de la Grèce de l'euro demeure-t-elle la seule solution. Les Grecs doivent le décider eux même. Quoi que cela coûte, on se débarrasserait de la hargne à l'égard de la paresse des Grecs, commente le Tagesspiegel (édition papier).
Mais personne ne sait en fait quelles seraient les conséquences la la sortie de la Grèce de la zone euro. Les investisseurs et les épargnants en Italie et en Espagne mettraient sans doute leurs dépôts à l'abri à l'étranger. Qui sera le prochain et l'euro résistera-t-il s'interrogeraient alors les marchés dans la fièvre de la spéculation.
L'heure est aux décisions politiques, mais le « plus d'Europe » qui serait la conséquence nécessaire de la crise pour nombre de responsables politiques est rejeté par beaucoup. Les tergiversations de Merkel sont devenues d'autant plus un problème qu'elle n'est pas parvenue à faire comprendre à ses concitoyens l'importance du sauvetage de l'euro.
Hollande lui permettrait de développer une double stratégie enfin, avec la réduction de la dette d'un côté et une impulsion pour la croissance de l'autre. D'autres mesures ne sont pas réalisables à court terme, qu'il s'agisse de l'union bancaire, ou du fond d'amortissement de la dette des pays de la zone euro, sans lequel les pays pauvres ne retomberont jamais sur leurs pieds. Celui-ci aurait pour conséquence une hausse des taux d'intérêts pour l'Allemagne, alors que ceux de l'Espagne et de la Grèce seraient réduits.
Mais pour l'Europe et l'Allemagne, entre autres en raison des exportations, ce serait un bon investissement.
04.02.2013
20.01.2013
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