Steinbrück s'attaque aux banques | Industrie le climat fraichit
mardi 25 septembre 2012 à 15:35 - permalien #1228
Les attaques de Steinbrück font mouche, même chez les hauts-managers, 71% des dirigeants sont favorables à une régulation plus sévère des banques. L’élite économique et les citoyens sont d’accord: le pouvoir des banques doit être brisé. Jain et Fitschen devraient prendre le discours de Steinbrück au sérieux.
En plus de la séparation des banques de crédits et de leurs établissements d’investissements, Steinbrück revendique également la fin du commerce à haute fréquence sur les marchés financiers, à l’aide desquels les titres sont échangés en une fraction de seconde -le gouvernement Merkel devrait adopter un projet de loi régulant ce marché ce mois-ci, mais n’entend pas le supprimer.
*Le climat économique s’est encore gâté en septembre, l’indice Ifo destiné à mesurer le moral des chefs d’entreprise est encore en baisse pour la cinquième reprise -de 102,3 à 101,4 points-, note le Frankfurter Allgemeine Zeitung (édition papier). 7000 entrepreneurs interrogés estiment leur perspectives moins bonne que le mois passé. «Une dure déception» pour les analystes financiers qui espéraient au contraire une amélioration après les dernières annonces de la BCE face à la crise.
«C’est avant tout l’industrie exportatrice qui est de plus en plus pessimiste, alors que les producteurs de biens de consommation résistent plutôt bien". La crise de l’euro n’est pas finie en dépit des armes magiques de la BCE». Les états périphériques de l’Europe s’enfoncent toujours dans la récession, alors que la conjoncture se refroidit dans les pays en développement. Tout cela assombrit l’horizon des exportateurs.
Deux trimestres de «croissance négative», c’est déjà une récession. Après deux années de haute conjoncture surprenante ce n’est pas encore un drame. Mais le risque d’une aggravation de la crise de l’euro ne menace pas seulement le commerce extérieur, il renforce aussi l’incertitude des entrepreneurs quant à leur investissement. Le bâtiment et la consommation restent les soutiens de la conjoncture. Tant que la crise de l’euro n’entame pas une nouvelle escalade..
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