Le mariage homo et l'adoption devant la cours constitutionnelle | Attention au cheval | Die Zeit sur le pape allemand
jeudi 14 février 2013 à 16:22 - permalien #1310
*On pouvait lire sur les étiquettes des Lasagnes "au cheval" qu'ils ne renfermaient aucun arôme artificiel ou colorants, commente le Frankfurter Rundschau. Mais l'escroquerie va beaucoup plus loin que le faux étiquetage. Les clients sont considérés comme des idiots. Il est complètement absurde qu'un produit de grande consommation bon marché atterrisse dans les rayonnages des magasins après que ses composants aient voyagé à travers l'Europe.
Les consommateurs attendent que les contrôles sur la qualité des produits consommables soient effectués convenablement. Mais qui pourrait les garantir quand le produit parcours cinq pays dans la chaine alimentaire pour être vendu en fin de compte 1,5 euros. Il est naturel d'exiger des producteurs qu'ils ne fassent pas passer de la viande de cheval pour de la viande de bœuf. Mais l'expérience prouve que l'énergie criminelle déployée ne se limite pas aux faux étiquetage de produits défraichis.
La revendication du renfort des contrôles adressée aux politiques ne suffira pas. Un système subventionné qui permet de proposer à faible prix des produits élaborés à des milliers de kilomètres ne peut garantir les meilleurs qualités standard. Les consommateurs le savent ou s'en doutent depuis longtemps et connaissent les conséquences de la guerre des prix dans l'industrie de la viande dont ils paient les conséquences en terme de qualité. D'où la demande croissante de produits bios et le malaise qui gagne nombre de consommateurs adeptes de la consommation de viande.
Pour les catholiques allemands le pontificat d'un pape allemand fut de plus en plus pesant. "Elle a rendue la vie des Allemands plus dépendante de Rome , plus contraignante, plus difficile. Puisse à l'avenir des catholiques d'autres pays exercer cette charge, commente l'hebdomadaire die Zeit.
En 2005, l'élection de Joseph Ratzinger a eu lieu dans une période plutôt faste pour l'église catholique allemande.
Il y avait certes déjà la perte régulière des fidèles et le conflit avec le Vatican, qui interdit la participation des associations catholiques allemandes aux conseils pour les femmes désirant avoir recours à un avortement. Mais sinon, tout allait plutôt mieux que d'habitude. L'opinion publique allemande n'était pas indifférente à la peine de Jean Paul II en fin de pontificat. L'opinion de l'église dans les débats enflammés sur la bio-génétique ou le diagnostic prénatal n'en avait que plus de valeur. « Même ceux qui partageaient un autre avis appréciaient l'apport bénéfique de la parole des croyants. »
Le pouvoir d'intimidation de l'église officielle se dissipait et les simples catholiques avaient recours aux libéralités dont ils avaient besoin. La polémique entre le philosophe Jürgen Habermas et le cardinal Joseph Ratzinger réhabilita même le discours catholique.
« Mais on se rend compte aujourd'hui que son élection fut un tournant négatif. Elle a profondément divisé la communauté renforçant les évêques conservateurs et déboussolant les esprits libéraux. » Dans ce contexte éclata le scandale des abus sexuels d'enfants, et que le pape soit allemand a-t-il été d'un grand aide? Ceux qui voulaient faire toute la lumière ne reçurent en fait qu'un soutien tardif et retenu. Puis en début de cette année, le scandale du rejet par deux hôpitaux catholiques de Cologne de l'aide et de la fourniture de la pilule du lendemain à une jeune femme qui avait été violée a souligné la force du dogme donnant une image de l'église sans pardon.
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