Lafontaine, partisan à son tour de la fin de l'euro
jeudi 2 mai 2013 à 15:48 - permalien #1329
Une évolution qui ne fait pas du tout l'affaire de la direction de die Linke qui ne milite pas pour la fin de l'euro, "en dépit des graves erreurs de sa conception", au contraire, assure Katia Kipping, présidente du parti -originaire de l'ex RDA. Sortir de l'euro serait une « erreur fatale » affirmait également il y a peu Gregor Gysi, le chef du groupe parlementaire de die Linke au Bundestag, qui isolerait l'Allemagne et serait fatal pour les exportations allemandes.
Certains députés de die Linke originaires de l'est de l'Allemagne, s'inquiètent de l'évolution de Lafontaine-Wagenknecht qui raproche leur parti de l'Afd, du populisme de droite, pour tenter d'attirer les électeurs « euro-sceptiques », à l'ouest de l'Allemagne en particulier. Un retour à la monnaie nationale serait une aventure « dangereuse et qui pourrait coûter très cher », estime Dominic Heilig, membre de la direction du parti. Le parti die Linke ne doit pas regarder à droite mais militer "pour la solidarité et une union sociale au sein de l'eurozone", estime le député Steffen Bockhahn.
Bodo Ramelow, président du groupe parlementaire de die Linke en Thuringe estime par contre que la nouvelle position de Lafontaine n'est "pas du populisme anti-européen, mais une opinion qui doit faire réfléchir et tient compte des réalités de la politique budgétaire actuelle des pays membres".
Bernd Riexinger, président du parti, originaire de l'ouest, s'oppose quant à lui aux euro-sceptiques comme sa cllègue Katia Kipping et résume : « die Linke dit non à l'austérité et oui à l'euro, alors que l'Afd dit non à l'euro et oui à l'austérité. »
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