L'Allemagne aux côtés des Polonais | Euro, mieux vaut tard que jamais | L'arbitre reprend son sifflet |
lundi 12 avril 2010 à 14:56 - permalien #594
*L'Allemagne participe au drame qui frappe la Pologne, le Bild Zeitung cite ces phrases du ministre des affaires étrangères Guido Westerwelle.
« J’avais choisi à dessein de me rendre à Varsovie pour ma première visite de ministre des affaires étrangères. Parce que je veux faire de l’amitié avec notre voisin de l’est, la Pologne, une relation aussi profonde que celle que nous avons su construire avec notre voisin de l’ouest, la France. Nous devons maintenant soutenir nos amis. Avec toute notre sympathie et notre compassion, avec notre volonté affirmée de construire notre futur ensemble.»
*Mieux vaut tard que jamais souligne le quotidien économique Handelsblatt à propos de l’accord auquel sont parvenus ce week-end les pays membres de la zone euro pour aider la Grèce. Il était temps. Pourquoi ne pas l’avoir fait tout de suite.
Parce qu’Angela Merkel ne le voulait pas. La chancelière a renâclé jusqu’au bout à s’engager dans une aide précise et concrète à la Grèce pour de petits calculs politiques de parti.
Elle ne voulait pas comprendre que l’enjeu dépassait de beaucoup la petite Grèce dont l’économie représente à peine 3% de la zone euro.
*Mieux vaut tard que jamais souligne le quotidien économique Handelsblatt à propos de l’accord auquel sont parvenus ce week-end les pays membres de la zone euro pour aider la Grèce. Il était temps. Pourquoi ne pas l’avoir fait tout de suite.
Parce qu’Angela Merkel ne le voulait pas. La chancelière a renâclé jusqu’au bout à s’engager dans une aide précise et concrète à la Grèce pour de petits calculs politiques de parti.
Elle ne voulait pas comprendre que l’enjeu dépassait de beaucoup la petite Grèce dont l’économie représente à peine 3% de la zone euro.
La crise de la dette grecque est devenu depuis longtemps une crise de l’euro. Elle fragilise l’union monétaire et menace sa stabilité, sa cohésion.
Que cela puisse aller si loin ne tient pas seulement aux acrobaties budgétaires des Grecs, la faillite des institutions européennes, et l’absence de volonté de consensus des partenaires de l’Union y sont également pour beaucoup.
Leurs disputes et leurs hésitations ont été interprétés comme des signes de faiblesse politique par les marché, renforçant sans cesse la pression sur les obligations grecques et celles d’autres états branlants et propulsant toujours plus haut les tauxd’emprunts d’Athènes, pour risques. On mesurera dés mardi l’effet sur les marchés du plan adopté dimanche. S’il permet de faire reculer les rendements des obligations grecques, la Grèce n’aura même pas besoin peut être d’y faire appel pour ses nouveaux emprunts sur les marchés.
Pour le Frankfurter Rundschau il est tout de même impressionnant de voir la façon dont l'Europe, la première puissance économique de la planète se fait manipuler par les spéculateurs auxquels les décisions des états membres de l’union monétaire il y a deux semaines n’ont pas suffi.
Ils ont donc fait monter les taux d’emprunts pour les Grecs de telle façon, au dessus de 7%, que les ministres de finances ont du se réunir d’urgence pour convenir d’un montant de crédits de 30 milliards d’euros à un taux de 5%.
Est-ce que ça suffira, on peut en douter.
Les conditions imposées par la chancelière Angela Merkel en ce qui concerne les taux de crédits qui doivent s’orienter sur ceux du marché et l’unanimité nécessaire pour les délivrer interdisent une aide plus conséquente pour les états du sud de l’Europe, en difficulté. Le gouvernement d’Athènes aurait besoin d’un appui plus solide pour mener à bien la politique de redressement à laquelle il est contraint.
*Le jeune arbitre a repris son sifflet sous la protection de gardes du corps et de la fédération de football rapporte le Süddeutsche Zeitung. Michael Kempter était «hors service» depuis ses accusations lancées début février contre Manfred Amerell, 63 ans, personnage clé dans le milieu des arbitres -pour leur affectation-, de l'avoir soumis à des relations sexuelles. Les confidences ébruitées le 10 février avaient déclenché aussitôt un déballage public, voir la revue de presse.
Chargé d’arbitrer un match de troisième catégorie ce week-end, le jeune homme a bien passé l’épreuve. Il s’agissait d’un test, pour mesurer les réactions des spectateurs de foot allemands après ces cascades de révélations et d’accusations qui doivent encore connaître des suites juridiques. L’arbitre accusé proteste de son innocence et accuse ses accusateurs de mensonges. Le président de la fédération de football a décidé de faire toute la lumière. En attendant il n’y a pas eu d’insultes sur le terrain et les spectateurs des tribunes ont applaudi l’arbitre.
Que cela puisse aller si loin ne tient pas seulement aux acrobaties budgétaires des Grecs, la faillite des institutions européennes, et l’absence de volonté de consensus des partenaires de l’Union y sont également pour beaucoup.
Leurs disputes et leurs hésitations ont été interprétés comme des signes de faiblesse politique par les marché, renforçant sans cesse la pression sur les obligations grecques et celles d’autres états branlants et propulsant toujours plus haut les tauxd’emprunts d’Athènes, pour risques. On mesurera dés mardi l’effet sur les marchés du plan adopté dimanche. S’il permet de faire reculer les rendements des obligations grecques, la Grèce n’aura même pas besoin peut être d’y faire appel pour ses nouveaux emprunts sur les marchés.
Pour le Frankfurter Rundschau il est tout de même impressionnant de voir la façon dont l'Europe, la première puissance économique de la planète se fait manipuler par les spéculateurs auxquels les décisions des états membres de l’union monétaire il y a deux semaines n’ont pas suffi.
Ils ont donc fait monter les taux d’emprunts pour les Grecs de telle façon, au dessus de 7%, que les ministres de finances ont du se réunir d’urgence pour convenir d’un montant de crédits de 30 milliards d’euros à un taux de 5%.
Est-ce que ça suffira, on peut en douter.
Les conditions imposées par la chancelière Angela Merkel en ce qui concerne les taux de crédits qui doivent s’orienter sur ceux du marché et l’unanimité nécessaire pour les délivrer interdisent une aide plus conséquente pour les états du sud de l’Europe, en difficulté. Le gouvernement d’Athènes aurait besoin d’un appui plus solide pour mener à bien la politique de redressement à laquelle il est contraint.
*Le jeune arbitre a repris son sifflet sous la protection de gardes du corps et de la fédération de football rapporte le Süddeutsche Zeitung. Michael Kempter était «hors service» depuis ses accusations lancées début février contre Manfred Amerell, 63 ans, personnage clé dans le milieu des arbitres -pour leur affectation-, de l'avoir soumis à des relations sexuelles. Les confidences ébruitées le 10 février avaient déclenché aussitôt un déballage public, voir la revue de presse.
Chargé d’arbitrer un match de troisième catégorie ce week-end, le jeune homme a bien passé l’épreuve. Il s’agissait d’un test, pour mesurer les réactions des spectateurs de foot allemands après ces cascades de révélations et d’accusations qui doivent encore connaître des suites juridiques. L’arbitre accusé proteste de son innocence et accuse ses accusateurs de mensonges. Le président de la fédération de football a décidé de faire toute la lumière. En attendant il n’y a pas eu d’insultes sur le terrain et les spectateurs des tribunes ont applaudi l’arbitre.
04.02.2013
20.01.2013
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