La démission de Köhler, un sacré choc | Ursula von der Leyen en favorite | Angela, le revers de Lena | faire payer le contribuable | Retour de crainte chez Opel |
mercredi 2 juin 2010 à 01:03 - permalien #636
Le projet Kohler était une trouvaille d'Angela Merkel, poursuit le quotidien de Münich. La présidente de la CDU pensait ainsi avoir mis en place avec lui en 2004 le premier étage de la future coalition noir-jaune, démocrates-chrétiens et libéraux (FDP). Adenauer avait agi ainsi autrefois. La nomination du premier président fédéral, Théodor Heuss, était son oeuvre.
Président respecté du FDP, il devait préparer l'alliance à venir avec la CDU.
Cela a marché brillamment avec Heuss, mais ça n'a pas fonctionné avec Köhler, qui n'a pas été un bon plan pour l'alliance Westerwelle/Merkel.
*La ministre du travail Ursula von der Leyen (CDU) serait favorite pour remplacer Horst Köhler, à la présidence de la république, selon le Frankfurter Rundschau. Ce serait une première. Deux femmes seraient alors à la tête de l'Allemagne.
Mais on évoque également comme étant susceptibles d'accéder à ce poste, Norbert Lammert (CDU), président du Bundestag, Christian Wulff, ministre-président de Basse-Saxe, Wolfgang Schäuble, le ministre des finances, et Joachim Gauck, l'ex responsable des services d'investigation des archives de la Stasi, la police d'état de l'ex-RDA.
La chancellerie a démenti hier soir les bruits selon lesquels von der Leyen aurait été proposée par Merkel comme future présidente à ses partenaires de la coalition, Guido Westerwelle (FDP) et Horst Seehoffer (CSU).
*« L'Allemand détestable », c'est le produit de la politique d'Angela, le revers du succès de Lena, estime le Financial Times Deutschland. Depuis la victoire de la jeune chanteuse de 19 ans à Oslo, les Allemands croient à nouveau qu'on les aime en Europe. Mais le profil international de l'Allemagne est imprégné par la chancelière qui a esquinté l'image de la nation avec sa politique de crise.
Le quotidien financier constate entre autres que même ceux qui peuvent comprendre la position allemande sur la défense de la stabilité monétaire, ne peuvent pas comprendre la politique du gouvernement et cite à l'appui de ces dires l'Economist britannique:. «l'Allemagne est inconséquente, car si la stabilité de la zone euro est si importante pourquoi les politiques allemands alarment ils les marchés avec des menaces, menacent-ils les membres « scélérats » de l'union de les jeter dehors et édictent-ils des mesures unilatérales telles que l'interdiction des ventes à découvert."
*La coalition des chrétiens démocrates et des libéraux d'Angela Merkel avait promis de réduire les impôts. Elle cherche aujourd'hui au contraire les moyens de les augmenter, afin de réduire les dettes de l'état qui n'ont jamais été si élevées , souligne die Welt . Il faut payer l'irresponsabilité de la politique des précédentes décennies. Les exemples ne manquent pas. L'endettement a été renouvelé chaque année depuis les années soixante dix, alors que l'on connaissait déjà les conséquences à venir du tournant démographique, de la chute de la natalité, qui réduit sans cesse les rangs des actifs susceptibles de rembourser la dette. La dérégulation croissante des marchés financiers a conduit à la crise de 2007.
La production et les découvertes de l'industrie allemande telles que l'ordinateur, le fax, le fichier MP3, n'ont pas été protégées et assurent des millions de postes de travail à l'étranger, mais pas en Allemagne. Les responsables de l'économie ont imposé la réduction des salaires réels avec l'aval des politiques, ignorant les conséquences des pertes de pouvoir d'achat sur la demande intérieure.
*Les craintes s'accumulent à nouveau chez Opel. Le « conseil de direction » qui est chargé d'évaluer pour le ministère de l'industrie les demandes d'aides de l'état aurait rendu un avis très défavorable, selon le Berliner Zeitung. Le ministre libéral Rainer Brüderle devrait prendre une décision en fin de semaine, mais les responsable du conseil d'entreprise d'Opel redoutent que des milliers d'emplois soient supprimés dans les usines allemandes, en cas de refus.
Commentaires
1. Le samedi 5 juin 2010 à 21:17, par David CABAS
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