Le secrétaire général de la CDU et les Verts | 2600 milliards d'héritage | Stuttgart 21, menaces du chef de la DB
jeudi 16 juin 2011 à 15:56 - permalien #911
« Je ne crois pas que la question du prolongement d'activité des centrales nucléaires soit un des fondements de la politique de la démocratie chrétienne, précise le secrétaire général de la CDU, Hermann Gröhe dans les colonnes du Tageszeitung. Une politique intelligente sur le plan de l'économie, de l'énergie et de l'environnement fait partie de la marque de fabrique de la CDU, pas la question de savoir combien de temps vont tourner les réacteurs.»
La CDU était hostile à la politique de sortie de l'atome du gouvernement rouge vert en 2000, selon lui, parce qu'elle ne reposait pas sur un concept convaincant. Gröhe souhaite évidemment aujourd'hui que les verts appuient la nouvelle politique nucléaire et que le maximum de députés votent en ce sens au Bundestag. « La question de l'énergie est trop importante pour être mêlée aux jeu des coalitions possibles entre les partis », répond-il à la question de la possibilité ouverte à nouveau d'une alliance avec les Verts.
Et quelle est l'alternative à l'alliance de la CDU et des Libéraux ? « Les Verts et le SPD se coaliseront aussi souvent qu'ils le pourront, même avec l'aide de die Linke, c'est pourquoi nous pouvons nous épargner cette question de la coalition avec les verts et faire plutôt notre travail. »
Tirant les leçons de l'échec de la coalition de Hambourg, Gröhe souligne que les Verts sont sortis du gouvernement de la ville hanséatique à leur convenance et que la CDU avait remis en cause avec la politique de la coalition, les principes de de sa politique scolaire, aux yeux de nombre de ses adhérents. Il faut faire attention aux frontières sensibles à ne pas franchir souligne-t-il.
*2600 milliards, c'est la somme que se partageront dans les dix ans à venir les héritiers en Allemagne, note le Berliner Zeitung. « Ils empocheront la somme et se paieront la belle vie non pas parque qu'ils l'ont gagnée avec un travail acharné, mais pare qu'ils ont la chance d'être nés dans une famille riche. »
Une telle injustice sociale est dangereuse à terme. « Les responsables politiques ont compris le problème aux USA ou l'on se préoccupe encore plus du bien vivre. Les héritages sont beaucoup plus taxés par le fisc que c'est le cas en Allemagne. » C'est la raison pour laquelle les milliardaires comme Bill Gates ou Warren Buffet préfèrent investir leurs fonds dans des fondations, plutôt que de les transmettre par héritage. « Buffet redoutait que ses enfants ne fassent rien de leurs dix doigts s'ils n'avaient pas d'argent à gagner. Chapeau ! Il serait souhaitable qu'une telle mentalité fasse école en Allemagne. Afin que le travail et non le sang soit l'origine de la fortune ».
*Le ton monte entre Rüdiger Grube, et les Verts. Le chef de la Deutsche Bahn les accuse d'avoir pris les gens pour des idiots souligne le Süddeutsche Zeitung. Les écologistes savaient avant les élections dans le Land de Bad Würtemberg, selon lui, qu'ils ne pourraient dénoncer le contrat pour la construction de la gare souterraine, une fois au pouvoir à Stuttgart, contrairement à ce qu'ils auraient fait croire. Ce sont là «des critiques déplacées dans la bouche d'un président d'entreprises publiques, selon le nouveau ministre des transports écologiste du Land ».
La Deutsche Bahn devrait s'épargner les accusations de trahison à l'égard des responsables politiques, alors qu'elle a été incapable elle même jusqu'ici d'expliquer clairement l'accroissement réel des coûts du projet Stuttgart 21. »
La chef de la Deutsche Bahn menace le gouvernement du Land de déposer plainte contre lui s'il ne s'associe pas aux travaux, les accords signés avec ses prédécesseurs avant son élection ne prévoient pas de clause de retrait.
Les travaux ont repris mardi à Stuttgart, le Land ayant refusé de s'associer aux frais qu'auraient entraînés le prolongement de leur pause. Les adversaires du projet s'opposaient à leur poursuite dés hier. « Grube se prend pour Mehdorn, son prédécesseur à la tête de la DB, connu pour son autoritarisme, son entêtement frisant la stupidité, souligne le Süddeutsche Zeitung. On ne construit pas une nouvelles gare avec des offenses et avec des provocations non plus. »
Et quelle est l'alternative à l'alliance de la CDU et des Libéraux ? « Les Verts et le SPD se coaliseront aussi souvent qu'ils le pourront, même avec l'aide de die Linke, c'est pourquoi nous pouvons nous épargner cette question de la coalition avec les verts et faire plutôt notre travail. »
Tirant les leçons de l'échec de la coalition de Hambourg, Gröhe souligne que les Verts sont sortis du gouvernement de la ville hanséatique à leur convenance et que la CDU avait remis en cause avec la politique de la coalition, les principes de de sa politique scolaire, aux yeux de nombre de ses adhérents. Il faut faire attention aux frontières sensibles à ne pas franchir souligne-t-il.
*2600 milliards, c'est la somme que se partageront dans les dix ans à venir les héritiers en Allemagne, note le Berliner Zeitung. « Ils empocheront la somme et se paieront la belle vie non pas parque qu'ils l'ont gagnée avec un travail acharné, mais pare qu'ils ont la chance d'être nés dans une famille riche. »
Une telle injustice sociale est dangereuse à terme. « Les responsables politiques ont compris le problème aux USA ou l'on se préoccupe encore plus du bien vivre. Les héritages sont beaucoup plus taxés par le fisc que c'est le cas en Allemagne. » C'est la raison pour laquelle les milliardaires comme Bill Gates ou Warren Buffet préfèrent investir leurs fonds dans des fondations, plutôt que de les transmettre par héritage. « Buffet redoutait que ses enfants ne fassent rien de leurs dix doigts s'ils n'avaient pas d'argent à gagner. Chapeau ! Il serait souhaitable qu'une telle mentalité fasse école en Allemagne. Afin que le travail et non le sang soit l'origine de la fortune ».
*Le ton monte entre Rüdiger Grube, et les Verts. Le chef de la Deutsche Bahn les accuse d'avoir pris les gens pour des idiots souligne le Süddeutsche Zeitung. Les écologistes savaient avant les élections dans le Land de Bad Würtemberg, selon lui, qu'ils ne pourraient dénoncer le contrat pour la construction de la gare souterraine, une fois au pouvoir à Stuttgart, contrairement à ce qu'ils auraient fait croire. Ce sont là «des critiques déplacées dans la bouche d'un président d'entreprises publiques, selon le nouveau ministre des transports écologiste du Land ».
La Deutsche Bahn devrait s'épargner les accusations de trahison à l'égard des responsables politiques, alors qu'elle a été incapable elle même jusqu'ici d'expliquer clairement l'accroissement réel des coûts du projet Stuttgart 21. »
La chef de la Deutsche Bahn menace le gouvernement du Land de déposer plainte contre lui s'il ne s'associe pas aux travaux, les accords signés avec ses prédécesseurs avant son élection ne prévoient pas de clause de retrait.
Les travaux ont repris mardi à Stuttgart, le Land ayant refusé de s'associer aux frais qu'auraient entraînés le prolongement de leur pause. Les adversaires du projet s'opposaient à leur poursuite dés hier. « Grube se prend pour Mehdorn, son prédécesseur à la tête de la DB, connu pour son autoritarisme, son entêtement frisant la stupidité, souligne le Süddeutsche Zeitung. On ne construit pas une nouvelles gare avec des offenses et avec des provocations non plus. »
04.02.2013
20.01.2013
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